Meurtre cruel à Goudiry : Mamadou Diallo, 25 ans balafré de plusieurs coups de couteau puis jeté dans la forêt

Cela s’est passé dans la nuit du mercredi. Un jeune exploitant forestier, Mamadou Diallo, âgé d’environ de 25 ans a été retrouvé mort dans la forêt de Bangol, dans la communauté rurale de Bala, le corps balafré de plusieurs coups de couteau. La gendarmerie de Goudiry a ouvert une enquête.

Les cas d’agression mortelle se suivent, mais ne se ressemblent pas dans la région orientale, en dépit des opérations de sécurisation des personnes et des biens lancées par les forces de sécurité. L’on tue froidement et sans raison. Les crimes ont atteint des proportions insoupçonnées. Le dernier assassinat en date remonte au mercredi 20 novembre 2013 dans le département de Goudiry. Ce jour-là, les hommes du Maréchal des Logis Mor Cissé, commandant la brigade de la gendarmerie de Goudiry ont été alertés à la suite d’une découverte macabre dans la forêt du village de Bangol, dans la communauté rurale de Bala, département de Goudiry.

Les hommes en bleu se sont aussitôt rendus sur les lieux en compagnie d’un médecin-légiste. Sur place, tout ce beau monde manque de s’évanouir face au spectacle effroyable qui s’offrait à leurs yeux. Mamadou Diallo, exploitant forestier de 25 ans et domicilié au village de Bangol gisait dans une mare de sang et le corps balafré de plusieurs coups de couteau, puis abandonné dans la forêt. Après constat, le corps sans vie du jeune homme a été déposé à la morgue du Centre hospitalier régional de Tambacounda pour les besoins de l’autopsie. L’enquête ouverte par la gendarmerie n’identifie pas encore le ou les auteurs du crime odieux, indique le journal « l’observateur ». Colonnes sur lesquelles, les populations de Tambacounda donnent les racines du mal. 

«Les gens ont perdu leurs repères. Ils ont raté l’éducation de base», lancent-elles en faisant des constats  qui donnent des frissons.  «Les gens sont aujourd’hui prêts à tout. Il faut tuer, agresser, pour avoir de l’argent. Il faut tuer pour satisfaire les besoins sociaux, ou encore il faut tuer après avoir satisfait sa libido.  Où va-t-on ?», s’interrogent-elles tourmentées.
Ce, au moment quelques jours seulement avant ce drame, un vieil homme Amath Thiam a été retrouvé mort, brûlé, puis traîné sur une distance de 30 mètres. Le crime s’était produit dans le quartier de Saré Guilél, derrière la caserne des sapeurs-pompiers. Un crime précédé par une rocambolesque histoire restée en travers de la gorge des Kédovins, précisément au village aurifère de Tenkoto. Une jeune prostituée nigériane, Necy Enobaré, âgée de 17 ans, a été battue à mort par son client burkinabé, Ousseynou Maré (38 ans).