Suite mais pas fin du procès de Wade-fils dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis. Le compte de Singapour loin d’être soldé. La Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) s’étant prononcé ce lundi 23 mars, il revenait au Tribunal Correctionnel de solder le fameux compte des 47 milliards de Singapour. Cette fois-ci partie civile, Karim a attrait à la barre l’expert-comptable, Alboury Ndao par ailleurs ancien administrateur provisoire de DPW, société supposée appartenir à Wade-fils. La dernière audience dans ladite affaire s’est tenue le 12 février dernier. «Preuves à l’appui », selon les propres termes de la défense de Wade-fils, Me Seydou Diagne et Cie attendaient «démolir le rapport d’Alboury Ndao». Ce dernier persiste et signe.
Dans le cadre de rapports mensuels, il dit avoir convenablement diligenté les travaux. Et c’est en «toute objectivité» qu’il a retracé les 47 milliards de Singapour. Brandissant «des éléments pour prouver que c’est un faux rapport », Me Seydou Diagne n’avait pas manqué de mettre en exergue une «lettre en date du 27 février dernier » dans laquelle «en réponse à la lettre de la défense de Karim, la banque ICBC à travers son Directeur général adjoint fait part qu’il n’existe aucune donnée sur le compte de Singapour ». Ce, en plus du Directeur Général des registres des sociétés qui sert être dans l’incapacité de « confirmer l’existence d’une société logée aux Iles vierges Britanniques »…
C’est ainsi que la partie civile réclame 47 milliards à Alboury Ndoa qui selon les conseils de Karim est «atteint des délits de faux et usage de faux, l’escroquerie au jugement ». Le juge ayant suivi la demande de renvoi formulée alors par le Procureur, il revenait à la défense de l’expert-comptable, Me El Hadji Diouf et Cie de plaider. Ce qui n’a pas pu se faire, ce jeudi. Pour défaut de comparution, un autre renvoi a été prononcé. A suivre le 9 avril prochain. Rappeler que la CREI dans son verdict du 23 mars dernier en raison de six (6) ans ferme et 138 milliards d'amende contre Karim Wade, n'a pas retenu le fameux compte de Singapour.
Dans le cadre de rapports mensuels, il dit avoir convenablement diligenté les travaux. Et c’est en «toute objectivité» qu’il a retracé les 47 milliards de Singapour. Brandissant «des éléments pour prouver que c’est un faux rapport », Me Seydou Diagne n’avait pas manqué de mettre en exergue une «lettre en date du 27 février dernier » dans laquelle «en réponse à la lettre de la défense de Karim, la banque ICBC à travers son Directeur général adjoint fait part qu’il n’existe aucune donnée sur le compte de Singapour ». Ce, en plus du Directeur Général des registres des sociétés qui sert être dans l’incapacité de « confirmer l’existence d’une société logée aux Iles vierges Britanniques »…
C’est ainsi que la partie civile réclame 47 milliards à Alboury Ndoa qui selon les conseils de Karim est «atteint des délits de faux et usage de faux, l’escroquerie au jugement ». Le juge ayant suivi la demande de renvoi formulée alors par le Procureur, il revenait à la défense de l’expert-comptable, Me El Hadji Diouf et Cie de plaider. Ce qui n’a pas pu se faire, ce jeudi. Pour défaut de comparution, un autre renvoi a été prononcé. A suivre le 9 avril prochain. Rappeler que la CREI dans son verdict du 23 mars dernier en raison de six (6) ans ferme et 138 milliards d'amende contre Karim Wade, n'a pas retenu le fameux compte de Singapour.
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