La Foire des innovations et de la formation (FIEF 2018) organisée par la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l'éducation publique (Cosydep) a pris fin samedi. Cet événement a permis de constater la situation des enfants déscolarisés qui ont atteint un nombre préoccupant au Sénégal. C’est dans l’optique de sensibiliser et de se pencher sur ce phénomène qu’un des panels a été dédié à ce facteur.
En effet, «Innovations et bonnes pratiques en matière de qualification des jeunes déscolarisés, non scolarisés et analphabètes au Sénégal» a permis au différents participants, notamment à la représentante de l’Unesco de revenir sur la situation de ces enfants qui sont au nombre de 1,5 million au Sénégal.
Deux études ont été menées concernant les enfants déscolarisés au Sénégal en 2016 et 2017 par l'Unicef et l'Usaid qui ont montré qu'il y avait plus 1,5 millions soit 47% qui sont hors système », a déclaré Mariama Sagna.
En effet, «Innovations et bonnes pratiques en matière de qualification des jeunes déscolarisés, non scolarisés et analphabètes au Sénégal» a permis au différents participants, notamment à la représentante de l’Unesco de revenir sur la situation de ces enfants qui sont au nombre de 1,5 million au Sénégal.
Deux études ont été menées concernant les enfants déscolarisés au Sénégal en 2016 et 2017 par l'Unicef et l'Usaid qui ont montré qu'il y avait plus 1,5 millions soit 47% qui sont hors système », a déclaré Mariama Sagna.
Selon elle, c'est dans ce cadre que l'Unesco a déployé une panoplie de stratégies pour lutter contre ce phénomène. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle a sponsorisé le panel sur les innovations et bonnes pratiques en matière de qualification des jeunes hors système », révèle-t-elle.
Mais l’Unesco n’est pas seule sur ce terrain. Car, à en croire Pape Cheikh Fall, le gouvernement du Sénégal, en partenariat avec l’Union européenne a financé un programme qui s’occupe de la formation et de l’insertion des jeunes dans la partie sud et sud-est du Sénégal.
M. Fall, qui est le coordonnateur de ce projet a informé que déjà 600 jeunes ont été sélectionnés pour bénéficier d'accompagnement «dans un dispositif de formation, d’insertion dans le tissu économique». Ce projet, affirme-t-il, entre dans le sens de la lutte contre l'exode rural, l'immigration clandestine, entre autres.
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