Il y a des fraudes dans la sélection des élèves devant participer au concours d’entrée à l’école Mariama Ba de Gorée. C’est ce que soutiennent les parents des cinquante élèves qui ont été recalées : «il y a de la magouille dans ce concours. Ce qui est sûr c’est que nos enfants font partie des 200 présélectionnées du Sénégal et on n’a jamais été informé du fait que seulement 150 élèves devaient être prises, sinon on ne serait pas là aujourd’hui.»
Un autre parent d’élève est du même avis : «ce concours n’est que de la magouille. Il n’y a pas longtemps, le ministre s’est levé pour dire que le concours est supprimé parce qu’il n’y a pas de transparence, et on a repris le concours ici à Kennedy. Et aujourd’hui encore nous notons l’humiliation des enfants car, devant toutes leurs camarades, on leur a fait savoir qu’elles ne peuvent pas participer à la séance alors qu’elles étaient présélectionnées», affirme-t-il.
Réagissant à ces accusations, le directeur des examens et concours du ministère de l’Education nationale soutient que les 50 élèves recalées ne remplissaient pas les conditions d’entrée : «Dans une disposition de l’arrêté, il est explicitement noté que le concours s’adresse aux 150 premières élèves issues de l’examen de l’entrée en 6e. Il y a aussi une autre disposition qui réglemente l’état-civil et la nationalité. Ce sont deux dispositions importantes», a expliqué Amadou Makhtar Ndiaye.
M Ndiaye affirme que ce n’est pas la première fois que des cas pareils surviennent : «l’année dernière, nous avons eu des situations où des élèves étaient admises, mais qui n’ont pas pu entrer à Mariama Ba à cause de ces deux dispositions. Et cette année on a organisé une cession de rattrapage pour complément d’effectif qui nous a permis de recruter sept personnes sur la base du concours, et c’est ce qu’on a voulu éviter cette année», note-t-il. Selon lui, ces 50 élèves constituaient la liste d’attente pour que le cas de l’année dernière ne se reproduise.
Mais les parents d’élèves ne l’entendent pas de cette oreille et comptent saisir la justice.
Un autre parent d’élève est du même avis : «ce concours n’est que de la magouille. Il n’y a pas longtemps, le ministre s’est levé pour dire que le concours est supprimé parce qu’il n’y a pas de transparence, et on a repris le concours ici à Kennedy. Et aujourd’hui encore nous notons l’humiliation des enfants car, devant toutes leurs camarades, on leur a fait savoir qu’elles ne peuvent pas participer à la séance alors qu’elles étaient présélectionnées», affirme-t-il.
Réagissant à ces accusations, le directeur des examens et concours du ministère de l’Education nationale soutient que les 50 élèves recalées ne remplissaient pas les conditions d’entrée : «Dans une disposition de l’arrêté, il est explicitement noté que le concours s’adresse aux 150 premières élèves issues de l’examen de l’entrée en 6e. Il y a aussi une autre disposition qui réglemente l’état-civil et la nationalité. Ce sont deux dispositions importantes», a expliqué Amadou Makhtar Ndiaye.
M Ndiaye affirme que ce n’est pas la première fois que des cas pareils surviennent : «l’année dernière, nous avons eu des situations où des élèves étaient admises, mais qui n’ont pas pu entrer à Mariama Ba à cause de ces deux dispositions. Et cette année on a organisé une cession de rattrapage pour complément d’effectif qui nous a permis de recruter sept personnes sur la base du concours, et c’est ce qu’on a voulu éviter cette année», note-t-il. Selon lui, ces 50 élèves constituaient la liste d’attente pour que le cas de l’année dernière ne se reproduise.
Mais les parents d’élèves ne l’entendent pas de cette oreille et comptent saisir la justice.
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