«Je suis sidéré et je ne comprends pas comment on peut fonctionner dans un tel pays où il y a moins de 7 ans, on nous a fait dépenser plus de 25 milliards FCFA sous le prétexte qu’on allait avoir des cartes d’identité numérisées », a déclaré Cheikh Bamba Dièye qui revenait sur les 50 milliards que l’Etat du Sénégal a décidé d’investir dans la confection des nouvelles cartes d’identité biométriques.
Cet investissement est décrié par le secrétaire général du Front pour le socialisme et la démocratique/Benno Jubel, qui pense que ces ressources pouvaient être utilisées pour restaurer les états civils qui sont en lambeaux. D’autant plus que, déclare-t-il : «On ne peut pas construire un pays en négligeant l’état civil. Je pense que 75 milliards, dans un délai aussi court, n’est rien d’autre qu’une opération de siphonnage en bonne et due forme des ressources publiques et je pèse bien mes maux».
Et, conclut M. Dièye, le Sénégal devait exiger des garanties au vu de la situation dans laquelle se trouve la sous-région ouest-africaine : «Nous sommes dans un environnement de terrorisme, l’Etat du Sénégal aurait dû exiger des critères de convergence. On ne peut pas aller à une carte d’identité biométrique dans une sous-région aussi menacée, si nos pays n’ont aucun respect, aucune maitrise de leur état civile».
Cet investissement est décrié par le secrétaire général du Front pour le socialisme et la démocratique/Benno Jubel, qui pense que ces ressources pouvaient être utilisées pour restaurer les états civils qui sont en lambeaux. D’autant plus que, déclare-t-il : «On ne peut pas construire un pays en négligeant l’état civil. Je pense que 75 milliards, dans un délai aussi court, n’est rien d’autre qu’une opération de siphonnage en bonne et due forme des ressources publiques et je pèse bien mes maux».
Et, conclut M. Dièye, le Sénégal devait exiger des garanties au vu de la situation dans laquelle se trouve la sous-région ouest-africaine : «Nous sommes dans un environnement de terrorisme, l’Etat du Sénégal aurait dû exiger des critères de convergence. On ne peut pas aller à une carte d’identité biométrique dans une sous-région aussi menacée, si nos pays n’ont aucun respect, aucune maitrise de leur état civile».
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