Dans son discours, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) avait affirmé que certains dispositifs de l'accord de paix de 2015 pourraient être discutés au cours du grand dialogue national. Or, pour la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), c'est tout simplement impossible. L'accord de paix est très clair : une modification de ses termes ne peut intervenir que si tous les signataires ainsi que la médiation internationale le demandent.
« Aucune disposition de l’accord ne peut faire objet des renégociations par la seule volonté d’une seule partie, estime Mossa Ag Attaher, le porte-parole de la CMA. Nous déplorons que le président de la Céni [Commission électorale] ait fait cette annonce sans concertation et sans que cela ne soit le produit d’un consensus entre les parties signataires ».
Le statut de Kidal en discussion
Du côté du gouvernement, on appelle au calme. Pour Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères, il ne faut pas s'imaginer le pire. L'idée pour l'heure n'est pas de modifier l'accord de paix mais d'en discuter. « Le président a dit très clairement sa détermination à continuer la mise en œuvre de l’accord, rappelle-t-il. Cela ne peut se faire que par l’appropriation nationale de l’accord. Nous avons une occasion unique, qui est le dialogue national inclusif, dans quelques semaines. Cela ne signifie pas qu’il faut le jeter dans le fleuve Niger ! Cela ne signifie pas qu’il faut le remettre en cause dans ses dispositifs fondamentaux ! Ce n’est pas le cas. C’est permettre aux Maliens de pouvoir en parler. Il ne faut quand même pas se comporter comme si, une fois cela signé, les Maliens ne doivent plus pouvoir en parler ».
Un argument qui ne convainc pas la CMA qui a le sentiment que depuis des semaines, le statut de la ville de Kidal, son fief, fait l'objet d'un acharnement. La coalition redoute donc que la révision potentielle de l'accord soit instrumentalisé à des fins politiques. « Nous assistons depuis un certain temps à une campagne de la part d’un certain nombre d’acteurs pour que l’accord fasse objet d’une nouvelle négociation ici, à l’intérieur du Mali, déclare Mossa Ag Attaher. Nous pensons que l’accord ne doit, en aucune manière, être un outil d’une gestion, d’une politique intérieure quelconque ».
« Je lance un appel au sens des responsabilités des dirigeants de la CMA, à leur sens du pays, il faut se calmer, calmer le jeu », répond Tiébilé Dramé. Une réunion spéciale sur le Sahel se tient aujourd'hui en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. La question de Kidal y sera notamment discutée.
« Aucune disposition de l’accord ne peut faire objet des renégociations par la seule volonté d’une seule partie, estime Mossa Ag Attaher, le porte-parole de la CMA. Nous déplorons que le président de la Céni [Commission électorale] ait fait cette annonce sans concertation et sans que cela ne soit le produit d’un consensus entre les parties signataires ».
Le statut de Kidal en discussion
Du côté du gouvernement, on appelle au calme. Pour Tiébilé Dramé, ministre des Affaires étrangères, il ne faut pas s'imaginer le pire. L'idée pour l'heure n'est pas de modifier l'accord de paix mais d'en discuter. « Le président a dit très clairement sa détermination à continuer la mise en œuvre de l’accord, rappelle-t-il. Cela ne peut se faire que par l’appropriation nationale de l’accord. Nous avons une occasion unique, qui est le dialogue national inclusif, dans quelques semaines. Cela ne signifie pas qu’il faut le jeter dans le fleuve Niger ! Cela ne signifie pas qu’il faut le remettre en cause dans ses dispositifs fondamentaux ! Ce n’est pas le cas. C’est permettre aux Maliens de pouvoir en parler. Il ne faut quand même pas se comporter comme si, une fois cela signé, les Maliens ne doivent plus pouvoir en parler ».
Un argument qui ne convainc pas la CMA qui a le sentiment que depuis des semaines, le statut de la ville de Kidal, son fief, fait l'objet d'un acharnement. La coalition redoute donc que la révision potentielle de l'accord soit instrumentalisé à des fins politiques. « Nous assistons depuis un certain temps à une campagne de la part d’un certain nombre d’acteurs pour que l’accord fasse objet d’une nouvelle négociation ici, à l’intérieur du Mali, déclare Mossa Ag Attaher. Nous pensons que l’accord ne doit, en aucune manière, être un outil d’une gestion, d’une politique intérieure quelconque ».
« Je lance un appel au sens des responsabilités des dirigeants de la CMA, à leur sens du pays, il faut se calmer, calmer le jeu », répond Tiébilé Dramé. Une réunion spéciale sur le Sahel se tient aujourd'hui en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. La question de Kidal y sera notamment discutée.
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