Patron du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), M. Kamto était le principal rival de Paul Biya lors de la dernière présidentielle. Il était présent à l'audience ce samedi 5 octobre à Yaoundé. La veille, le président Biya avait annoncé dans un tweet l'arrêt des poursuites contre « certains » responsables de l'opposition, notamment ceux du MRC.
Au Cameroun, Maurice Kamto et des dizaines d'opposants vont être remis en liberté. Ils ont comparu ce samedi 5 octobre en début d'après-midi devant le tribunal militaire de la capitale, Yaoundé, qui a ensuite déclaré l'abandon des poursuites.
Leader du MRC et emprisonné depuis neuf mois, rival de Paul Biya à la présidentielle, Maurice Kamto et 90 personnes, comme Christian Ekoka, Albert Dzongang, maître Ndoki, ou encore le chanteur Valsero comparaissaient au tribunal. Ils sont arrivés à 12h30 dans le tribunal militaire, accueillis dans une ambiance de fête par des chants, des cris de joie et d’accolades. « C’est la victoire du peuple camerounais, ont crié des militants. La victoire des démocrates ».
Peu avant 13h, le commissaire du gouvernement qui représente le ministère public pris la parole pour déclarer : « Nous avons des réquisitions spéciales, nous avons l’honneur de requérir l’arrêt des poursuites ». Aussitôt, les trois juges ordonnent la remise en liberté des accusés. L’audience aura duré à peine une vingtaine de minutes.
Maurice Kamto et ses compagnons ont été reconduits à la prison principale pour remplir les formalités de levée d’écrou. « Ils vont sortir aujourd’hui, c’est sûr », se réjouit maître Sylvain Souop, coordinateur du Collectif des avocats de la défense. S'il salue ce geste du président Paul Biya, mais il estime néanmoins que les opposants n’auraient jamais dû être arrêtés et encore moins rester en détention depuis la fin janvier.
Au Cameroun, Maurice Kamto et des dizaines d'opposants vont être remis en liberté. Ils ont comparu ce samedi 5 octobre en début d'après-midi devant le tribunal militaire de la capitale, Yaoundé, qui a ensuite déclaré l'abandon des poursuites.
Leader du MRC et emprisonné depuis neuf mois, rival de Paul Biya à la présidentielle, Maurice Kamto et 90 personnes, comme Christian Ekoka, Albert Dzongang, maître Ndoki, ou encore le chanteur Valsero comparaissaient au tribunal. Ils sont arrivés à 12h30 dans le tribunal militaire, accueillis dans une ambiance de fête par des chants, des cris de joie et d’accolades. « C’est la victoire du peuple camerounais, ont crié des militants. La victoire des démocrates ».
Peu avant 13h, le commissaire du gouvernement qui représente le ministère public pris la parole pour déclarer : « Nous avons des réquisitions spéciales, nous avons l’honneur de requérir l’arrêt des poursuites ». Aussitôt, les trois juges ordonnent la remise en liberté des accusés. L’audience aura duré à peine une vingtaine de minutes.
Maurice Kamto et ses compagnons ont été reconduits à la prison principale pour remplir les formalités de levée d’écrou. « Ils vont sortir aujourd’hui, c’est sûr », se réjouit maître Sylvain Souop, coordinateur du Collectif des avocats de la défense. S'il salue ce geste du président Paul Biya, mais il estime néanmoins que les opposants n’auraient jamais dû être arrêtés et encore moins rester en détention depuis la fin janvier.
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