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Gestion des fonds publics : Wade pris à son propre piège

L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, dit avoir acquis l’essentiel de ses biens avant son arrivée au pouvoir. En début de semaine à Dakar, il a trouvé utile de revenir, point par point, sur les biens qui lui ont été attribués ces derniers temps par la presse. En dehors de son seul compte à la société générale Malesherbes Paris, Wade dit ne posséder aucun autre compte en banque à l’étranger.



Gestion des fonds publics : Wade pris à son propre piège
S’agissant d’autres biens, il précise que la permanence appartient au Parti démocratique sénégalais (PDS), la formation politique qu’il a créée. Certains véhicules également, mais d’autres portent son propre nom, pour éviter, selon lui, que le parc auto de sa formation puisse être divisé en cas de dissidence, selon le journal « Le Pays ».

Quel changement ! Si le débat se fait intense autour de ce dossier, c’est du fait des excès de l’entourage de Me Wade. Durant ses deux mandats, l’ancien chef de l’Etat n’y était vraiment pas allé avec le dos de la cuillère. A force de défendre et de chercher à positionner son fils Karim, il aura exaspéré l’opinion, et dérangé toute la classe politique, ses partisans avec. Comme tant d’autres dirigeants africains, il espérait peut-être régner à vie. Aujourd’hui, il est hors du pouvoir. Tôt ou tard, la justice jouera sa partition. Or, à Dakar, l’on reproche beaucoup de choses aux douze années de gestion du régime Wade.

Le contexte sénégalais est aujourd’hui marqué par la vie chère, et le nouveau président Macky Sall, se veut adepte de la transparence. Dans cette optique, l’équipe gouvernementale en place depuis peu, a opté de faire des audits des comptes publics. Les enquêtes aideront, on l’espère, à confondre ceux qui auront été responsables de manquements graves, indique toujours la même source.

Il reste à souhaiter que les audits soient menés de façon impartiale, permettant du coup d’éviter de régler des comptes. Les ennuis de Wade au Sénégal, posent le problème de la gestion des biens publics au sommet de l’Etat. Elle a toujours été opaque chez la plupart des chefs d’Etat africains, particulièrement la gestion des comptes spéciaux et autres « caisses noires » qui ont toujours alerté l’opinion, sans que pour autant des réponses claires aient été obtenues auprès des gouvernants africains. Ceux-ci ont toujours pris le citoyen lambda pour un « moins que rien ».

Avec « Le Pays »


Jeudi 14 Juin 2012 - 12:34


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