Des réfugiés dans un camp jordanien, à Mafraq, non loin de la frontière syrienne. REUTERS/Muhammad Hamed
Ramtha, 150 000 habitants, vit au son des explosions depuis deux ans mais cette fois la fumée des affrontements n'est qu'à un kilomètre et cette semaine, quinze obus ont atterri sur la banlieue est de la ville.
« On entend des explosions tous les jours mais cette nuit-là, un obus a atterri devant la maison, a rebondi et touché le dôme de la mosquée, pour finir sa course dans le jardin derrière, sans exploser », raconte un homme.
Oum Samer sort de sa maison et commente la situation : « Vous n’avez pas frappé la Syrie et maintenant le régime est plus hardis que jamais ».
« Nous sommes terrifiés »
« Nous ne dormons pas depuis trois jours, explique une femme. Les enfants ont peur, je les ai changés de chambre mais bien sûr, ça ne sert à rien. Nous sommes terrifiés. On a l’impression de vivre en Syrie et pas en Jordanie. On entend des tirs, des explosions en continu : le matin, le soir, on ne dort pas ».
La prise du poste-frontière par les rebelles ne permettra pas le passage des milliers de refugiés qui attendent dans les localités toutes proches. Le royaume jordanien a complètement fermé la frontière proche de Deraa, même si le pays prétend le contraire. La Jordanie estime qu’elle a accueilli assez de refugiés : 600 000 soit l’équivalent de 10% de sa population.
→ À (RE)LIRE : Le goût amer de la résolution de l’ONU sur la Syrie
« On entend des explosions tous les jours mais cette nuit-là, un obus a atterri devant la maison, a rebondi et touché le dôme de la mosquée, pour finir sa course dans le jardin derrière, sans exploser », raconte un homme.
Oum Samer sort de sa maison et commente la situation : « Vous n’avez pas frappé la Syrie et maintenant le régime est plus hardis que jamais ».
« Nous sommes terrifiés »
« Nous ne dormons pas depuis trois jours, explique une femme. Les enfants ont peur, je les ai changés de chambre mais bien sûr, ça ne sert à rien. Nous sommes terrifiés. On a l’impression de vivre en Syrie et pas en Jordanie. On entend des tirs, des explosions en continu : le matin, le soir, on ne dort pas ».
La prise du poste-frontière par les rebelles ne permettra pas le passage des milliers de refugiés qui attendent dans les localités toutes proches. Le royaume jordanien a complètement fermé la frontière proche de Deraa, même si le pays prétend le contraire. La Jordanie estime qu’elle a accueilli assez de refugiés : 600 000 soit l’équivalent de 10% de sa population.
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