On est encore loin du départ de la zone des islamistes, mais à Tombouctou plus précisément, ces derniers ont demandé, selon la coalition, le retour sur place des fonctionnaires de l’Etat. Des fonctionnaires de l’Etat, des services publics également.
Les islamistes s’engagent même à assurer la sécurité des uns et des autres, et à faciliter par exemple, l’organisation des examens du baccalauréat.
Yad Ag Ghaly, l’un des leaders des islamistes que les différentes délégations de la coalition envoyées dans le nord du Mali n’ont pas rencontré, aurait fait dire qu’il validait le plan de retour de l’administration malienne, dans un premier temps à Tombouctou.
« Par ailleurs, même si pour le moment les islamistes du nord n’ont pas renié à la charia, ceux de Tombouctou regrettent les abus effectués au nom de la loi islamique », ajoute un responsable de la coalition pour le Mali. Selon le même responsable, les islamistes sont véritablement prêts au dialogue.
Source: RFI