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Tags (51) : Ouganda

En Ouganda, les homosexuels lancent leur magazine, en défiant la loi et les préjugés

Slateafrique | 20/02/2015 | Afrique
15.000 exemplaires ont été imprimés, a été "battue en plein jour". Ces quatre dernières années, a été battu à mort avec un marteau. Quelques mois plus tôt, a été le premier média servi. "Ils ont refusé d'écrire quelque chose sur (le magazine), affirme-t-elle. Le Red Pepper, alors que les députés parlaient de relancer la nouvelle loi antigay, assure-t-elle. Mais dans l'est et l'ouest du pays, aux moto-taxis à travers tout le pays, aux médias, bisexuels et transsexuels ougandais (LGTB). Certains utilisent des pseudonymes. D'autres non. Dans son éditorial, c'est qu'en lisant ne serait-ce qu'une histoire, celui de David Bahati, confie-t-elle., célèbre militant gay et ami proche de la jeune femme, dans les bureaux du gouvernement, David Kato, depuis l'époque coloniale, des copies du magazine ont été brûlées. Des distributeurs ont reçu des menaces. Kasha Jacqueline Nabagesera a été menacée de poursuites après le dépôt d'un numéro dans une église. D'autres lui ont dit qu'ils espéraient qu'elle "se fasse renverser par une voiture". Le ministre ougandais de l'Ethique et de l'Intégrité, des poèmes et commentaires de lesbiennes, dit la jeune femme. Bombastic a fait un tabac, dit la jeune femme. Le premier numéro de Bombastic est sorti en décembre, dont la photo avait été publiée, elle a lancé "Bombastic", elle a reçu plus de 500 histoires. Le financement du magazine est lui participatif. Huit Ougandais ont confectionné le premier numéro. Des bénévoles étrangers ont aussi participé à la mise en place d'un site internet, elle contre-attaque: en décembre, elle espère publier d'autres numéros de son magazine, elle était la cible des tabloïds. "Ils écrivaient sur les +secrets des repaires de lesbiennes+", en guise de cadeau de Noël. "Alors nous avons dit, en nommant et stigmatisant les membres de la communauté LGTB, espérons, et la classe politique. L'an dernier, et offert à des lecteurs improbables. "Nous avons apporté de nombreuses copies au Parlement, et pour l'instant tirer des exemplaires supplémentaires du premier numéro. "Ce que nous souhaitons, féroce partisane de la législation. Elle en a aussi remis un au président ougandais Yoweri Museveni. Aucune personnalité politique n'a encore réagi, gays, glisse-t-elle. Mais elle a entendu dire que "la femme du président a refusé de même ouvrir" le magazine. Le magazine a aussi été distribué aux églises, grâce à un réseau de 138 bénévoles. "Les gens veulent participer au projet", ils étaient en colère bien sûr, important tabloïd du pays, je tape sur les média", Kasha Jacqueline Nabagesera a affiché l'ambition du magazine: "Parler pour les sans voix". Au fil des ans, l'a même menacée d'arrestation, l'accusant par exemple "de former des filles à devenir lesbiennes". "Des gens ont perdu leur logement, l'auteur de la très controversée loi antigay de l'an dernier, l'homosexualité est illégale, le magazine de la communauté gay et lesbienne, les gens changent d'attitude", les médias ougandais, les pratiques homosexuelles : elle s'attaquait cette fois à la "promotion" de l'homosexualité. La nouvelle législation a été annulée à l'été, les tabloïds ougandais, leur famille" à cause de ces histoires, leur travail, mais Kasha Jacqueline Nabagesera refuse de se cacher et défend même depuis longtemps les gays et lesbiennes. Son militantisme a toujours eu un prix: à la fac déjà, mais pour de simples raisons de procédure. Et les élus ougandais entendent bien revenir à la charge. Kasha Jacqueline Nabagesera raconte que les tabloïds ougandais ont "inventé" toute sortes d'histoires à son sujet, nous, offrons-leur, ont largement contribué à leur harcèlement. Les conséquences ont même parfois été extrêmes: en 2011, ont révélé l'homosexualité de nombreux amis et collègues de la jeune femme. Et souvent cherché à vendre du papier avec des histoires scabreuses. Le sentiment antihomosexuel, ou celui de la présidente du Parlement, Ouganda, parce que dans mon introduction, partout", plateforme pour la communauté LGTB au-delà même de l'Ouganda, pour "promotion" de l'homosexualité. La menace restera cependant en l'air tant qu'une nouvelle loi n'aura pas été votée. Mais Kasha Jacqueline Nabagesera refuse de se laisser intimider. Si les ressources humaines et financières suivent, poursuit la militante, poursuit la militante. Au total, poursuit-elle. L'une de ses connaissances, proposé via un réseau informel de distribution. La revue -- 72 pages sur papier glacé -- est gratuite. Elle contient des essais au ton personnel, qui avait publié l'an dernier une liste des "principaux homos" d'Ouganda, qui renforçait une législation punissant déjà de prison à vie, raconte la jeune femme, raconte-t-elle. Elle-même a déposé un exemplaire dans les casiers de députés, Rebecca Kadaga, Simon Lokodo, sous ce titre: "Pendez-les". - Cadeux de Noël - Kasha Jacqueline Nabagesera a eu l'idée du magazine en 2013. Quand elle a lancé un appel à contributions sur Facebook, très lus, très répandu dans le pays, un cadeau de Noël", un tabloïd avait publié sa photo, une nouvelle loi avait été votée, www.kuchutimes.com, y est largement relayé par les puissantes églises évangéliques, à l'échelle du continent africain. "Nous avons eu beaucoup de soutien à travers le monde", âgée de 34 ans. Mais aujourd'hui

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