Depuis qu'il a été enlevé au Mali, Olivier Dubois est apparu dans deux vidéos, deux preuves de vie, en mai 2021 et en mars 2022. Les autorités maliennes et françaises ont toujours assuré être mobilisées pour obtenir sa libération, tout en conservant une discrétion nécessaire sur les actions en cours.
En France, une information judiciaire a été ouverte et deux juges d’instruction ont été nommés en octobre 2022, mais l’information n’a été révélée qu’il y a un peu moins d’un mois. Une source d’espoir supplémentaire pour les proches d’Olivier Dubois, qui espèrent que cette avancée dans la procédure judiciaire permettra d’accélérer les initiatives en cours pour ramener le journaliste chez lui.
Dans l’attente de l’heureuse nouvelle, RFI donne la parole à sa famille, comme chaque 8 du mois. Olivier Dubois a déjà pu témoigner, dans la dernière vidéo diffusée par ses ravisseurs, qu’il entendait ces mots de réconfort que lui adressent ses proches.
« Petit chou, je sais que je te l’ai déjà dit, mais rien n’est de ta faute. Alors pardonne-toi et pardonne le monde pour tout ce qui est arrivé dans ta vie. C’est salutaire. Et moi aussi, je te demande pardon pour la moindre chose qui a pu heurter ton cœur. J’ai toujours essayé de faire de mon mieux avec les moyens que j’avais. Aujourd’hui, j’ai compris qui je suis, pourquoi c’était si dur pour moi de m’exprimer, pourquoi je suis si sensible. Et j’ai beaucoup compris sur toi aussi. La vie ne nous a pas épargnés… mais ce n’était pas de notre faute. Quoi qu’il arrive, on est toujours resté soudé, et cette distance ne change rien. C’est toujours toi et moi, les enfants, le reste après. Alors, pardonne et débarrasse ton cœur de ce qui n’est pas nécessaire. C’est salvateur. Je t’aime plus que tout, mon amour. Tu sais, pour tenir, je m’accroche toujours à cette pensée : toi qui es libéré et qui passes le pas de notre maison. C’est mon rêve et celui des enfants. Qu’on se retrouve chez nous, dans notre maison, dans notre intimité, et pas ailleurs. »
En France, une information judiciaire a été ouverte et deux juges d’instruction ont été nommés en octobre 2022, mais l’information n’a été révélée qu’il y a un peu moins d’un mois. Une source d’espoir supplémentaire pour les proches d’Olivier Dubois, qui espèrent que cette avancée dans la procédure judiciaire permettra d’accélérer les initiatives en cours pour ramener le journaliste chez lui.
Dans l’attente de l’heureuse nouvelle, RFI donne la parole à sa famille, comme chaque 8 du mois. Olivier Dubois a déjà pu témoigner, dans la dernière vidéo diffusée par ses ravisseurs, qu’il entendait ces mots de réconfort que lui adressent ses proches.
« Petit chou, je sais que je te l’ai déjà dit, mais rien n’est de ta faute. Alors pardonne-toi et pardonne le monde pour tout ce qui est arrivé dans ta vie. C’est salutaire. Et moi aussi, je te demande pardon pour la moindre chose qui a pu heurter ton cœur. J’ai toujours essayé de faire de mon mieux avec les moyens que j’avais. Aujourd’hui, j’ai compris qui je suis, pourquoi c’était si dur pour moi de m’exprimer, pourquoi je suis si sensible. Et j’ai beaucoup compris sur toi aussi. La vie ne nous a pas épargnés… mais ce n’était pas de notre faute. Quoi qu’il arrive, on est toujours resté soudé, et cette distance ne change rien. C’est toujours toi et moi, les enfants, le reste après. Alors, pardonne et débarrasse ton cœur de ce qui n’est pas nécessaire. C’est salvateur. Je t’aime plus que tout, mon amour. Tu sais, pour tenir, je m’accroche toujours à cette pensée : toi qui es libéré et qui passes le pas de notre maison. C’est mon rêve et celui des enfants. Qu’on se retrouve chez nous, dans notre maison, dans notre intimité, et pas ailleurs. »
Autres articles
-
Afrique de l'Ouest : RSF met en place un réseau d’avocats pour protéger les journalistes
-
Un ancien rebelle révèle l'interaction secrète des États-Unis avec des groupes armés en RCA
-
Au moins un mort et 16 blessés en Ukraine dans une frappe russe sur Kharkiv
-
Haïti: plus de 170 Français et 70 étrangers évacués par la France
-
États-Unis: un fils d'ex-président de la Guinée-Bissau condamné pour trafic de drogue