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Vingt-deux mois de captivité au Mali pour le journaliste français Olivier Dubois

22 mois jour pour jour sont passés depuis l’enlèvement d’Olivier Dubois, ce mercredi 8 février. Journaliste indépendant, notamment pour Libération, Jeune Afrique ou Le Point, il était en reportage à Gao, dans le nord du Mali, lors de son enlèvement par le Jnim, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, dirigé par Iyad Ag Ghaly et allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique.



Vingt-deux mois de captivité au Mali pour le journaliste français Olivier Dubois
Depuis qu'il a été enlevé au Mali, Olivier Dubois est apparu dans deux vidéos, deux preuves de vie, en mai 2021 et en mars 2022. Les autorités maliennes et françaises ont toujours assuré être mobilisées pour obtenir sa libération, tout en conservant une discrétion nécessaire sur les actions en cours.  
En France, une information judiciaire a été ouverte et deux juges d’instruction ont été nommés en octobre 2022, mais l’information n’a été révélée qu’il y a un peu moins d’un mois. Une source d’espoir supplémentaire pour les proches d’Olivier Dubois, qui espèrent que cette avancée dans la procédure judiciaire permettra d’accélérer les initiatives en cours pour ramener le journaliste chez lui.  
Dans l’attente de l’heureuse nouvelle, RFI donne la parole à sa famille, comme chaque 8 du mois. Olivier Dubois a déjà pu témoigner, dans la dernière vidéo diffusée par ses ravisseurs, qu’il entendait ces mots de réconfort que lui adressent ses proches.
« Petit chou, je sais que je te l’ai déjà dit, mais rien n’est de ta faute. Alors pardonne-toi et pardonne le monde pour tout ce qui est arrivé dans ta vie. C’est salutaire. Et moi aussi, je te demande pardon pour la moindre chose qui a pu heurter ton cœur. J’ai toujours essayé de faire de mon mieux avec les moyens que j’avais. Aujourd’hui, j’ai compris qui je suis, pourquoi c’était si dur pour moi de m’exprimer, pourquoi je suis si sensible. Et j’ai beaucoup compris sur toi aussi. La vie ne nous a pas épargnés… mais ce n’était pas de notre faute. Quoi qu’il arrive, on est toujours resté soudé, et cette distance ne change rien. C’est toujours toi et moi, les enfants, le reste après. Alors, pardonne et débarrasse ton cœur de ce qui n’est pas nécessaire. C’est salvateur. Je t’aime plus que tout, mon amour. Tu sais, pour tenir, je m’accroche toujours à cette pensée : toi qui es libéré et qui passes le pas de notre maison. C’est mon rêve et celui des enfants. Qu’on se retrouve chez nous, dans notre maison, dans notre intimité, et pas ailleurs. »

RFI

Mercredi 8 Février 2023 - 08:48


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