L'affaire commence en novembre dernier lorsqu'une société spécialisée dans l'industrie de luxe reçoit un ordre de virement d’un de ses fournisseurs pour le règlement d’une facture de 210 489,50 euros soit plus de 138 millions de F CFA. Elle s’exécute. Si l’entreprise a mordu facilement à l’hameçon avant de s’en rendre compte, Libération révèle que, c’est que les donneurs d’ordre, qui avaient sans doute accès au système informatique de la société́, ont réclamé le virement sur la base de factures existantes.
Alertée, la Section Recherches de Besançon effectue plusieurs réquisitions qui ont permis de découvrir que les adresses Ip des ordinateurs utilisés par les intrus proviennent du Sénégal même si elles étaient hébergées par des noms de domaine américains. Une manière très efficace de brouiller les pistes. C'est en ce moment que Tracfin entre en action. Ce, pour demander aux autorités hongroises de geler les fonds d’autant que la cellule anti blanchiment de Bercy avait remarqué que des tiers avaient tenté de retirer le magot. Demande acceptée par la Justice hongroise qui, aux dernières nouvelles, allait "retransférer" les fonds à la société victime des agissements des escrocs.
En attendant, Tracfin et Europol tentent par tous les moyens d’identifier ces derniers qui, au moment de la commission des faits, se trouvaient au Sénégal.
Alertée, la Section Recherches de Besançon effectue plusieurs réquisitions qui ont permis de découvrir que les adresses Ip des ordinateurs utilisés par les intrus proviennent du Sénégal même si elles étaient hébergées par des noms de domaine américains. Une manière très efficace de brouiller les pistes. C'est en ce moment que Tracfin entre en action. Ce, pour demander aux autorités hongroises de geler les fonds d’autant que la cellule anti blanchiment de Bercy avait remarqué que des tiers avaient tenté de retirer le magot. Demande acceptée par la Justice hongroise qui, aux dernières nouvelles, allait "retransférer" les fonds à la société victime des agissements des escrocs.
En attendant, Tracfin et Europol tentent par tous les moyens d’identifier ces derniers qui, au moment de la commission des faits, se trouvaient au Sénégal.
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