La voie principale du quartier Fidjrossé est en chantier. Ici des soudeurs démontent les toits en tôle, là des manœuvres cassent les dalles. Aïrath Balogoun surveille les deux ouvriers qu'elle a fait venir. Les devantures de ses trois boutiques et une partie de la terrasse de son bar étaient sur le trottoir. « Nous sommes en train de casser parce que l’Etat a dit que les parties que nous utilisions étaient pour l’Etat, donc on doit les libérer, explique-t-elle. Ce sont nos parents qui avaient construits, mais nous on ne savait pas que c’était pour l’Etat. Tout le monde a fait ce qu’il voulait, mais c’est maintenant que l’Etat a dit qu’il y avait des limites. »
Malgré tout, pour Aïrath, c’est une bonne chose « pour qu’au moins la ville devienne plus belle. »
Une réunion a eu lieu à la présidence avec les autorités concernées par l'opération de déguerpissement. Elle devait commencer lundi, mais ça n'a pas été le cas.
Ce n'est pas un recul, il y aura des descentes sur le terrain, comme l'explique le préfet du Littoral, Modeste Toboula. « L’engagement est là, la volonté politique est claire, les moyens sont mobilisés et l’adhésion populaire est en train de suivre, assure-t-il. Je peux dire que nous sommes déjà satisfaits à 40% de la mise en œuvre de cette décision. Le reste ce sera juste une manière de dire à nos compatriotes : écoutez, d’autres personnes ont compris la leçon et ont commencé à s’exécuter, il n’est pas bien que vous vous entêtiez, rentrez dans le rang et puis voilà, ça va se faire. »
Quant aux nombreux gravats, le préfet assure qu'ils seront ramassés gratuitement cette fois-ci. Ensuite, c'est le principe du pollueur-payeur qui sera appliqué.
Malgré tout, pour Aïrath, c’est une bonne chose « pour qu’au moins la ville devienne plus belle. »
Une réunion a eu lieu à la présidence avec les autorités concernées par l'opération de déguerpissement. Elle devait commencer lundi, mais ça n'a pas été le cas.
Ce n'est pas un recul, il y aura des descentes sur le terrain, comme l'explique le préfet du Littoral, Modeste Toboula. « L’engagement est là, la volonté politique est claire, les moyens sont mobilisés et l’adhésion populaire est en train de suivre, assure-t-il. Je peux dire que nous sommes déjà satisfaits à 40% de la mise en œuvre de cette décision. Le reste ce sera juste une manière de dire à nos compatriotes : écoutez, d’autres personnes ont compris la leçon et ont commencé à s’exécuter, il n’est pas bien que vous vous entêtiez, rentrez dans le rang et puis voilà, ça va se faire. »
Quant aux nombreux gravats, le préfet assure qu'ils seront ramassés gratuitement cette fois-ci. Ensuite, c'est le principe du pollueur-payeur qui sera appliqué.
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