Au-delà des chiffres, le gouvernement de la RDC décide d’ouvrir un débat de fond et ce débat de fond, selon José Makila, Premier ministre intérimaire, ramène à la résolution 46.182 du 19 décembre 1991 de l’Assemblée générale des Nations unies, en ce qu’elle parle de la souveraineté des Etats. Pour le Premier ministre intérimaire, cette résolution insiste sur l’intégrité territoriale et l’unité nationale des Etats qui doivent être pleinement respectées, en conformité avec la charte des Nations unies et c’est la base même du refus de participer à la réunion de Genève.
Pour Kinshasa, l’aide humanitaire devrait être fournie avec le consentement du pays touché, sur base d’un appel de ce pays. José Makila justifie ainsi le refus de Kinshasa de participer à la réunion des donateurs prévue ce mois d’avril à Genève.
« La conférence dont il est question à Genève ne concerne pas la RDC. Les gens ont boutiqué leur affaire derrière le dos de la RDC et le gouvernement n’accepte pas cela. Nous ne refusons pas les humanitaires chez nous mais nous disons : quand vous venez, vous venez en appui. Vous ne venez pas remplacer le gouvernement dans son rôle régalien », a-t-il précisé.
Cette décision du gouvernement ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion nationale. Plusieurs associations de la société civile ont déjà appelé le pouvoir de Kinshasa à revoir sa position. Pour le célèbre gynécologue, Denis Mukwege, la décision du gouvernement congolais est « tout simplement criminelle » quand on regarde la situation dramatique dans le pays. Côté Nations unies, les discussions se poursuivent pour savoir s’il faudra vraiment maintenir la réunion de Genève à laquelle le gouvernement ne participera pas.
Pour Kinshasa, l’aide humanitaire devrait être fournie avec le consentement du pays touché, sur base d’un appel de ce pays. José Makila justifie ainsi le refus de Kinshasa de participer à la réunion des donateurs prévue ce mois d’avril à Genève.
« La conférence dont il est question à Genève ne concerne pas la RDC. Les gens ont boutiqué leur affaire derrière le dos de la RDC et le gouvernement n’accepte pas cela. Nous ne refusons pas les humanitaires chez nous mais nous disons : quand vous venez, vous venez en appui. Vous ne venez pas remplacer le gouvernement dans son rôle régalien », a-t-il précisé.
Cette décision du gouvernement ne fait pas l’unanimité au sein de l’opinion nationale. Plusieurs associations de la société civile ont déjà appelé le pouvoir de Kinshasa à revoir sa position. Pour le célèbre gynécologue, Denis Mukwege, la décision du gouvernement congolais est « tout simplement criminelle » quand on regarde la situation dramatique dans le pays. Côté Nations unies, les discussions se poursuivent pour savoir s’il faudra vraiment maintenir la réunion de Genève à laquelle le gouvernement ne participera pas.
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