Plusieurs documents circulant sur les réseaux sociaux depuis le week-end dernier attestent la démission du président de la Cour constitutionnelle, Benoit Lwamba Bindu. Faux documents ou signature imitée, l’entourage de ce dernier a apporté un démenti.
Le 27 juin, une lettre de démission a bien été reçue à la Cour constitutionnelle, assurent plusieurs sources internes. Dans cette lettre signée par Benoît Lwamba, le juge justifiait sa démission par le poids de l’âge, 75 ans, et des raisons « de convenance personnelle ». Le président de la Cour constitutionnelle y affirmait également avoir affronté, « des dures épreuves ayant permis au pays, tout en gardant le cap, de traverser des moments historiques. ».
Cette missive a été prise très au sérieux, une plénière avait été organisée, selon une source interne. Et 7 des 8 juges restant en ont pris acte, selon un procès-verbal.
Coup de théâtre, jeudi 10 Juillet, alors que les correspondances commencent à circuler sur la Toile, Benoît Lwamba dément depuis Bruxelles sa démission et peste contre ce qu’il qualifie de rumeurs. Un autre démenti a été diffusé dimanche par son directeur de cabinet. Officiellement, le mandat du haut magistrat n’expire qu’au mois d’avril 2021.
Pressions politiques ?
Une source à la présidence assure que, début juillet, le président de la haute cour avait saisi le chef de l’Etat pour solliciter une évacuation pour raison de santé à Bruxelles. A cette occasion, il aurait réitéré au président Tshisekedi sa volonté de démissionner de son poste, évoquant dans la foulée des « pressions » subies de la part d’un camp politique.
« Pas en tout cas de notre part », assure un haut responsable du FCC, la coalition pro-Kabila, qui pointe du doigt le camp de l’actuel président, qui voudrait contrôler la haute cour pour peser face à la parlementaire du camp de l’ex–président.
Dimanche, l’Agence nationale des renseignements (ANR) qui dépend de la présidence s’est saisie de cet imbroglio. Ses agents ont débarqué dans les locaux de la haute cour, invitant le chef du cabinet de Benoit Lwamba et l’intérimaire à la présidence de la cour à se présenter à l’ANR. Cette intervention a été dénoncée par Théodore Ngoy, qui se présente comme un « avocat habituel » du président de la Cour constitutionnelle.
Le 27 juin, une lettre de démission a bien été reçue à la Cour constitutionnelle, assurent plusieurs sources internes. Dans cette lettre signée par Benoît Lwamba, le juge justifiait sa démission par le poids de l’âge, 75 ans, et des raisons « de convenance personnelle ». Le président de la Cour constitutionnelle y affirmait également avoir affronté, « des dures épreuves ayant permis au pays, tout en gardant le cap, de traverser des moments historiques. ».
Cette missive a été prise très au sérieux, une plénière avait été organisée, selon une source interne. Et 7 des 8 juges restant en ont pris acte, selon un procès-verbal.
Coup de théâtre, jeudi 10 Juillet, alors que les correspondances commencent à circuler sur la Toile, Benoît Lwamba dément depuis Bruxelles sa démission et peste contre ce qu’il qualifie de rumeurs. Un autre démenti a été diffusé dimanche par son directeur de cabinet. Officiellement, le mandat du haut magistrat n’expire qu’au mois d’avril 2021.
Pressions politiques ?
Une source à la présidence assure que, début juillet, le président de la haute cour avait saisi le chef de l’Etat pour solliciter une évacuation pour raison de santé à Bruxelles. A cette occasion, il aurait réitéré au président Tshisekedi sa volonté de démissionner de son poste, évoquant dans la foulée des « pressions » subies de la part d’un camp politique.
« Pas en tout cas de notre part », assure un haut responsable du FCC, la coalition pro-Kabila, qui pointe du doigt le camp de l’actuel président, qui voudrait contrôler la haute cour pour peser face à la parlementaire du camp de l’ex–président.
Dimanche, l’Agence nationale des renseignements (ANR) qui dépend de la présidence s’est saisie de cet imbroglio. Ses agents ont débarqué dans les locaux de la haute cour, invitant le chef du cabinet de Benoit Lwamba et l’intérimaire à la présidence de la cour à se présenter à l’ANR. Cette intervention a été dénoncée par Théodore Ngoy, qui se présente comme un « avocat habituel » du président de la Cour constitutionnelle.
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