« Les frappes qui ont visé des bâtiments résidentiels dans la localité de Baghouz, dans la province de Deir Ezzor, ont tué dix combattants de l'EI et six civils, dont quatre enfants », a indiqué samedi à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
Emmenée par Washington, la coalition antijihadistes était injoignable dans l'immédiat pour commenter les frappes de vendredi soir. Elle a jusqu'à présent toujours nié viser des civils.
Ces frappes ont eu lieu trois jours après un attentat mercredi à Manbij revendiqué par l'EI, et ayant tué 19 personnes, dont quatre Américains. « Les bombardements se poursuivent et se sont intensifiés depuis l'attentat à Manbij », ville sous le contrôle des FDS et de la coalition antijihadiste, a affirmé Rami Abdel Rahmane.
Revers et progression des FDS L'aviation de la coalition intervient en Syrie en soutien aux forces démocratiques syriennes (FDS) dominées par les combattants kurdes, qui mènent au sol une offensive depuis septembre contre la dernière poche de l'organisation Etat islamique dans l'est du pays, non loin de la frontière irakienne.
Malgré plusieurs revers, les FDS ont pris ces dernières semaines le contrôle des localités de Hajin et de Soussa, confinant la présence des jihadistes à la seule localité de Baghouz et ses environs dans cet ultime bastion, désormais réduit à moins de 15 km², selon l'OSDH.
Depuis début décembre, 20 700 personnes, dont plus d'un millier de jihadistes ayant rendu les armes, ont déserté cette zone, d'après la même source. Parmi eux, 5 300 personnes, dont environ 500 combattants de l'EI, ont été évacuées depuis le 12 janvier, date du début des évacuations par les FDS.
Emmenée par Washington, la coalition antijihadistes était injoignable dans l'immédiat pour commenter les frappes de vendredi soir. Elle a jusqu'à présent toujours nié viser des civils.
Ces frappes ont eu lieu trois jours après un attentat mercredi à Manbij revendiqué par l'EI, et ayant tué 19 personnes, dont quatre Américains. « Les bombardements se poursuivent et se sont intensifiés depuis l'attentat à Manbij », ville sous le contrôle des FDS et de la coalition antijihadiste, a affirmé Rami Abdel Rahmane.
Revers et progression des FDS
Malgré plusieurs revers, les FDS ont pris ces dernières semaines le contrôle des localités de Hajin et de Soussa, confinant la présence des jihadistes à la seule localité de Baghouz et ses environs dans cet ultime bastion, désormais réduit à moins de 15 km², selon l'OSDH.
Depuis début décembre, 20 700 personnes, dont plus d'un millier de jihadistes ayant rendu les armes, ont déserté cette zone, d'après la même source. Parmi eux, 5 300 personnes, dont environ 500 combattants de l'EI, ont été évacuées depuis le 12 janvier, date du début des évacuations par les FDS.
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