« Dimanche [8 mars], des attaques ont été perpétrées dans les villages de Dinguila et Barga », indique le ministre de la Communication du Burkina Faso, dans un communiqué.
Des sources locales soutiennent que ce sont des groupes d’auto-défense appelés « kogl weogo » qui ont organisé une expédition punitive. Raison invoquée : ces localités serviraient de refuge à des terroristes présumés.. Les rescapés accusent des groupes d’auto-défense venus d’ailleurs. « Il n'y a pas de "kogl weogo" dans notre village qui puissent commettre de tels actes », dénonce une autorité locale. « Ils sont venus et ont accusé certains habitants d’être des complices de jihadistes » explique un survivant.
Pour Daouda Diallo, du Collectif contre la stigmatisation, il ne s’agit pas de groupes d’autodéfense mais de milice, mal formée.
Calme précaire
Des individus présentés comme des terroristes et chassés depuis la frontière malienne se seraient réfugiés auprès des habitants de Dinguila et Barga. Cette attaque a fait 43 victimes, selon le bilan provisoire. Les blessés, au nombre de six, ont été évacués dans un centre hospitalier pour une prise en charge.
Les habitations ont été saccagées et incendiées. Les forces de défense et de sécurité ont été déployées sur les lieux pour ramener le calme « mais pour combien de temps ? », s’exclame un habitant de la région.
« Le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouahigouya s’est rendu sur place pour les constatations d’usage » selon le porte-parole du gouvernement.
Les victimes ont été inhumées en présence des ministres de la Défense et de l’Administration territoriale qui se sont déplacés sur place. Le président Roch Marc Christian Kaboré a condamné « l’attaque odieuse perpétrée par des hommes armés non identifiés dans la commune de Barga ».
Un deuil national de quarante-huit heures a été décrété sur l’ensemble du territoire. Les drapeaux sont mis en berne et les réjouissances populaires interdites.
Des sources locales soutiennent que ce sont des groupes d’auto-défense appelés « kogl weogo » qui ont organisé une expédition punitive. Raison invoquée : ces localités serviraient de refuge à des terroristes présumés.. Les rescapés accusent des groupes d’auto-défense venus d’ailleurs. « Il n'y a pas de "kogl weogo" dans notre village qui puissent commettre de tels actes », dénonce une autorité locale. « Ils sont venus et ont accusé certains habitants d’être des complices de jihadistes » explique un survivant.
Pour Daouda Diallo, du Collectif contre la stigmatisation, il ne s’agit pas de groupes d’autodéfense mais de milice, mal formée.
Calme précaire
Des individus présentés comme des terroristes et chassés depuis la frontière malienne se seraient réfugiés auprès des habitants de Dinguila et Barga. Cette attaque a fait 43 victimes, selon le bilan provisoire. Les blessés, au nombre de six, ont été évacués dans un centre hospitalier pour une prise en charge.
Les habitations ont été saccagées et incendiées. Les forces de défense et de sécurité ont été déployées sur les lieux pour ramener le calme « mais pour combien de temps ? », s’exclame un habitant de la région.
« Le procureur du Faso, près le tribunal de grande instance de Ouahigouya s’est rendu sur place pour les constatations d’usage » selon le porte-parole du gouvernement.
Les victimes ont été inhumées en présence des ministres de la Défense et de l’Administration territoriale qui se sont déplacés sur place. Le président Roch Marc Christian Kaboré a condamné « l’attaque odieuse perpétrée par des hommes armés non identifiés dans la commune de Barga ».
Un deuil national de quarante-huit heures a été décrété sur l’ensemble du territoire. Les drapeaux sont mis en berne et les réjouissances populaires interdites.
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