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Congo-Brazzaville: fin des consultations pour les futures élections

Au Congo-Brazzaville, les consultations pour préparer les élections législatives, sénatoriales et municipales de cet été se sont achevées, le 7 mars, à Ouesso dans le nord du pays. Sous l’égide du gouvernement, 300 délégués ont débattu sur les modalités du processus électoral. Si l'UPADS de l'opposant Pascal Tsaty Mabiala, la principale force d'opposition dans l'actuelle assemblée, était représentée, d’autres figures de l’opposition telles que Mathias Dzon ou les leaders de l’IDC-Frocad ont en revanche décidé de boycotter la rencontre.



« Nous avons balisé la voie pour des élections libres, transparentes et démocratiques », s’est félicité Pierre Ngolo, secrétaire général du PCT, le parti au pouvoir. Les participants se sont prononcés pour un nouveau découpage électoral, un plafonnement des dépenses de campagne et, à terme, l’introduction de la biométrie.
 
Côté opposition, Serge Kabat, de la mouvance des jeunes démocrates, était présent. Mais il juge ces consultations déséquilibrées et regrette l’absence de certaines questions à l’ordre du jour. « Nous avons soulevé la question de la libération des prisonniers politiques, de la crise du Pool, mais ils n’ont pas accepté. Nous sommes contre une majorité. Il y a ici plus de 300 formations politiques, mais il n’y en a peut-être que sept de l’opposition », regrette-t-il.
 
« Les absents ont toujours tort, répond le ministre de la Communication, Thierry Moungalla. Le déséquilibre ne vient pas d’une volonté politique du gouvernement puisque le ministère de l’Intérieur avait convié tous les partis. L’UPADS est tout de même le premier parti d’opposition, c’est donc un gage de représentativité des discussions qui ont eu lieu à Ouesso. Le climat politique est à l’apaisement, le pays est dans une situation de sérénité, de calme et de paix. »
 
« Tout cela, c’est du bluff », assure de son côté Mathias Dzon, absent à Ouesso, car invité à la dernière minute. L’opposant réclame un dialogue national inclusif pour régler la crise post-électorale. « Un contentieux qui n’existe plus », assure le ministre Thierry Moungalla. Il se demande si ceux qui ont boycotté les consultations de Ouesso participeront malgré tout aux prochaines échéances électorales.

Rfi.fr

Mercredi 8 Mars 2017 - 10:00


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