« L'organisation du sit-in par le Front populaire ivoirien (FPI) devant l'Assemblée nationale n'est pas autorisée », a souligné Sidiki Diakité, préfet de police d’Abidjan. Le motif ? La police affirme n’avoir reçu aucune demande pour l’organisation d’une manifestation devant le Parlement.
Mais le FPI rejette cette explication. Le parti de Pascal Affi N’Guessan soutient avoir informé le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police par courrier sans toutefois avoir reçu de notification faisant état de l’interdiction. « C’est seulement par voie de presse que nous avons appris que le sit-in était interdit », affirme Jean Bonin Kouadio, chargé de communication du FPI.
Le parti d’opposition maintient cependant le rassemblement et appelle tous les militants de l’opposition à se rendre ce mercredi devant le Parlement.
Une manifestation malgré l'interdiction
De son côté, le Lider voit mal comment la police pourrait interdire l’accès à l’Assemblée nationale. « C’est la maison du peuple et nous n’avons pas besoin d’une quelconque autorisation pour y aller », précise Nathalie Yamb, conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, le président du parti. « Si le préfet veut interdire le peuple de Côte d’Ivoire d’être au Parlement, il devra commencer par interdire le président Alassane Ouattara à s’y rendre lui aussi », ajoute-t-elle.
Le Lider a en effet appelé depuis longtemps à un rassemblement pour contester le projet d’une nouvelle Constitution.
Le communiqué de la police ne semble pas pouvoir changer les choses. Mamadou Koulibaly et Pascal Affi N’Guessan se tiendront à la tête du cortège qui mènera leurs partisans au lieu du sit-in, mercredi 5 octobre.
Mais le FPI rejette cette explication. Le parti de Pascal Affi N’Guessan soutient avoir informé le ministère de l’Intérieur et la préfecture de police par courrier sans toutefois avoir reçu de notification faisant état de l’interdiction. « C’est seulement par voie de presse que nous avons appris que le sit-in était interdit », affirme Jean Bonin Kouadio, chargé de communication du FPI.
Le parti d’opposition maintient cependant le rassemblement et appelle tous les militants de l’opposition à se rendre ce mercredi devant le Parlement.
Une manifestation malgré l'interdiction
De son côté, le Lider voit mal comment la police pourrait interdire l’accès à l’Assemblée nationale. « C’est la maison du peuple et nous n’avons pas besoin d’une quelconque autorisation pour y aller », précise Nathalie Yamb, conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly, le président du parti. « Si le préfet veut interdire le peuple de Côte d’Ivoire d’être au Parlement, il devra commencer par interdire le président Alassane Ouattara à s’y rendre lui aussi », ajoute-t-elle.
Le Lider a en effet appelé depuis longtemps à un rassemblement pour contester le projet d’une nouvelle Constitution.
Le communiqué de la police ne semble pas pouvoir changer les choses. Mamadou Koulibaly et Pascal Affi N’Guessan se tiendront à la tête du cortège qui mènera leurs partisans au lieu du sit-in, mercredi 5 octobre.
Autres articles
-
Mali: une partie des otages enlevés la semaine dernière près de Bandiagara a été libérée
-
Pipeline Niger-Bénin: les premières gouttes de pétrole sont arrivées à Sémè Kraké
-
Mali: les partis politiques demandent à la Cour suprême d'annuler leur suspension
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage