Il est 14 h, dans le centre de recensement de Lakouanga, dans le 2e arrondissement de Bangui. Serge Didier Pagano, le chef du bureau, a ouvert les portes à 8 h. Il n’a vu que trois personnes durant la matinée.
« Nous sommes là à la disposition de la population. Nous recevons de 8 h jusqu’à 16 h. Mais les gens viennent au compte-gouttes. D’autres disent qu’ils sont déçus. A chaque fois, il y a des guerres à répétition. C’est ce qui a fait qu’ils sont un peu découragés », explique-t-il.
Une communication insuffisante et des problèmes matériels ont obligé l’Autorité nationale des élections (ANE) à prolonger le recensement à Bangui. Mais pour Julius Ngoadebaba, président de la Commission matériel et logistique, le bilan est satisfaisant :
« Pour vous faire une idée, en 2011 à Bangui, il y avait 284 825 inscrits sur la liste électorale. Aujourd’hui, malgré tout ce que le pays a connu comme crises, comme difficultés, avec les déplacements de populations, nous sommes déjà, avant la fin des opérations, à 280 000. Ça démontre l’intérêt que la population de Bangui porte au processus électoral. »
En province, le recensement vient tout juste de débuter simultanément dans les différentes localités. Du côté de l’Autorité nationale des élections, on se veut confiant. Tout sera prêt pour les élections.
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