En Libye, les élections constituantes auront lieu le 7 juillet prochain, a annoncé Nouri al-Abbar, le président de la Commission électorale à Tripoli, le 10 juin 2012. Reuters/Anis Mili
Officiellement, le report du scrutin a été décidé en concertation avec les experts des Nations unies qui travaillent avec la Commission. Raison évoquée : des difficultés techniques et d'organisation.
Le président de la Commission Nouri al-Abbar affirme de son côté que son équipe a beaucoup travaillé pour que ce scrutin soit organisé en temps. Pour lui, le plus important c'est de s'assurer que l'élection soit transparente.
Aujourd'hui, la date retenue est le 7 juillet mais nombre de Libyens n'y croient guère. Maintes fois reportées, ces élections ne pourraient, en tout cas, pas être organisées avant le mois d'août selon certains, c'est-à-dire après le ramadan, le mois de jeûne musulman. Mais pour nombre d'observateurs, ce scrutin pourrait même être repoussé aux calendes grecques.
C'est le premier scrutin national en cinquante ans et près de trois millions d'électeurs sur les trois millions et demi potentiels, se sont enregistrés, ce qui pose un réel problème de logistique.
Mais ce n'est pas tout. Le véritable question est de savoir comment organiser sereinement un scrutin crédible dans un pays « sans Etat », où l'administration n'existe pas et où chaque milice fait sa loi sur chaque portion du territoire national qu'elle contrôle.
Source: RFI
Le président de la Commission Nouri al-Abbar affirme de son côté que son équipe a beaucoup travaillé pour que ce scrutin soit organisé en temps. Pour lui, le plus important c'est de s'assurer que l'élection soit transparente.
Aujourd'hui, la date retenue est le 7 juillet mais nombre de Libyens n'y croient guère. Maintes fois reportées, ces élections ne pourraient, en tout cas, pas être organisées avant le mois d'août selon certains, c'est-à-dire après le ramadan, le mois de jeûne musulman. Mais pour nombre d'observateurs, ce scrutin pourrait même être repoussé aux calendes grecques.
C'est le premier scrutin national en cinquante ans et près de trois millions d'électeurs sur les trois millions et demi potentiels, se sont enregistrés, ce qui pose un réel problème de logistique.
Mais ce n'est pas tout. Le véritable question est de savoir comment organiser sereinement un scrutin crédible dans un pays « sans Etat », où l'administration n'existe pas et où chaque milice fait sa loi sur chaque portion du territoire national qu'elle contrôle.
Source: RFI
Autres articles
-
Mali: une partie des otages enlevés la semaine dernière près de Bandiagara a été libérée
-
Pipeline Niger-Bénin: les premières gouttes de pétrole sont arrivées à Sémè Kraké
-
Mali: les partis politiques demandent à la Cour suprême d'annuler leur suspension
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage