C'est un accouchement dans la douleur puisqu’il aura fallu plus de deux journées de sourdes tractations de coulisses et de fortes tensions pour que les différentes tendances de la Coalition parviennent à s’entendre.
Le résultat est d’autant plus inespéré qu’il a été décidé d’accepter le principe de la négociation avec le régime baasiste de Bachar el-Assad, alors que le Conseil national syrien, principale composante de la Coalition, avait depuis longtemps catégoriquement rejeté cette option.
Des exigences difficiles à accepter pour Damas
Illustrant ces profondes dissensions, certaines sources proches des débats avaient d'abord annoncé dimanche matin qu’il revenait aux forces combattantes sur le terrain, sans que l’on sache exactement lesquelles, de trancher cette question. Quand on sait que plusieurs groupes, armés ou non, avaient prévenu qu’ils châtieraient « les traîtres décidant de participer aux négociations » dites «Genève 2», c’était capituler pour couper court aux dissensions internes.
à (re)lire : Syrie: l’impossible équation de Genève 2
Sous la pression des pays amis de la Syrie qui soutiennent cette rébellion, c’est finalement une solution médiane sauvant les apparences qui a été trouvée : à l’exigence d’un calendrier pour le départ du dirigeant syrien et d’un cessez-le-feu préalable à la négociation, formulée à Londres le mois dernier, la Coalition ajoute en effet deux préconditions qui paraissent tout aussi inacceptables par Damas : l’imposition d’un sanctuaire humanitaire dans les zones assiégées et la libération de tous les prisonniers politiques. Ainsi l’opposition ne parait pas rejeter le dialogue, sans grand risque d’y être forcée.
Source : Rfi.fr
Le résultat est d’autant plus inespéré qu’il a été décidé d’accepter le principe de la négociation avec le régime baasiste de Bachar el-Assad, alors que le Conseil national syrien, principale composante de la Coalition, avait depuis longtemps catégoriquement rejeté cette option.
Des exigences difficiles à accepter pour Damas
Illustrant ces profondes dissensions, certaines sources proches des débats avaient d'abord annoncé dimanche matin qu’il revenait aux forces combattantes sur le terrain, sans que l’on sache exactement lesquelles, de trancher cette question. Quand on sait que plusieurs groupes, armés ou non, avaient prévenu qu’ils châtieraient « les traîtres décidant de participer aux négociations » dites «Genève 2», c’était capituler pour couper court aux dissensions internes.
à (re)lire : Syrie: l’impossible équation de Genève 2
Sous la pression des pays amis de la Syrie qui soutiennent cette rébellion, c’est finalement une solution médiane sauvant les apparences qui a été trouvée : à l’exigence d’un calendrier pour le départ du dirigeant syrien et d’un cessez-le-feu préalable à la négociation, formulée à Londres le mois dernier, la Coalition ajoute en effet deux préconditions qui paraissent tout aussi inacceptables par Damas : l’imposition d’un sanctuaire humanitaire dans les zones assiégées et la libération de tous les prisonniers politiques. Ainsi l’opposition ne parait pas rejeter le dialogue, sans grand risque d’y être forcée.
Source : Rfi.fr
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