Agée de 26 ans, la jeune fille de nationalité sénégalaise a pris un vol à Addis-Abeba, en Ethiopie. Elle a fait escale à Lomé, au Togo, puis est arrivée à Bamako, au Mali. Elle est alors descendue de l'avion, munie de son sac à dos, puis est sortie de l’aéroport et a pris la direction d'une gare routière, afin de rallier le Sénégal. Mais les fins limiers de l’Office central des stupéfiants, qui la filaient, l’ont interpellée. Ils ont découvert sur elle près de 2 kg de cocaïne destinés à ravitailler le marché sénégalais.
De source proche de l’enquête, on a là affaire à une « mule », c'est-à-dire à une passeuse de cocaïne, travaillant pour un réseau de trafiquants colombiens et africains. Par cette filière, des dizaines et des dizaines de mules auraient été recrutées. Leurs missions ? Ecouler la cocaïne dans la sous-région contre de fortes sommes d’argent. L’enquête se poursuit, mais une dizaine de personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce trafic ont été interpellées dans deux pays voisins du Mali. Les experts sont formels : la cocaïne circule de plus en plus en Afrique de l’Ouest, région connue pour être une zone de transit et de consommation.
-
Insécurité alimentaire : plus de 282 millions de personnes touchées en 2023
-
Mali: la prolongation de la transition, objectif inavoué du dialogue inter-Maliens?
-
Mauritanie: l'ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz entend déposer sa candidature, même depuis sa prison
-
Les Tchadiens accusés d'avoir conspiré contre le président équato-guinéen tous acquittés mais toujours détenus
-
Israël lance une «action offensive» sur le sud du Liban