Joint sur les réseaux sociaux, au téléphone, commerçants, étudiants, chômeurs, tous tiennent le même discours : « on a eu peur durant vingt-deux ans, ça suffit », « ce n'est pas le moment de lâcher, Jammeh doit comprendre, il doit partir ». « C'est une défiance nouvelle jamais vue avant », reconnait un diplomate basé dans le pays.
Et depuis une semaine, la fronde contre celui qui a tenu la Gambie durant vingt-deux ans ne faiblit pas, au contraire. Le chef d'état-major a eu beau réaffirmer son soutien à Jammeh, cette déclaration n'a pas stoppé la bronca.
La rue n'est pas d'ailleurs pas la seule à se faire entendre. Après les avocats, après les professeurs de fac, les étudiants en droit, les sages-femmes ou encore les membres de la chambre de commerce demandent désormais à Yahya Jammeh de quitter la présidence, de laisser vivre « la nouvelle Gambie » voulue par le président élu Adama Barrow.
Des prises de position, impensables il y a un mois, filmées et diffusées sur internet, relayées massivement par la diaspora gambienne. Un exemple : pour les avocats du barreau de Banjul, l'ex-président a « trahi le pays ». Une fronde populaire qui pourrait aider la Cédéao à maintenir la pression sur Yahya Jammeh.y
Et depuis une semaine, la fronde contre celui qui a tenu la Gambie durant vingt-deux ans ne faiblit pas, au contraire. Le chef d'état-major a eu beau réaffirmer son soutien à Jammeh, cette déclaration n'a pas stoppé la bronca.
La rue n'est pas d'ailleurs pas la seule à se faire entendre. Après les avocats, après les professeurs de fac, les étudiants en droit, les sages-femmes ou encore les membres de la chambre de commerce demandent désormais à Yahya Jammeh de quitter la présidence, de laisser vivre « la nouvelle Gambie » voulue par le président élu Adama Barrow.
Des prises de position, impensables il y a un mois, filmées et diffusées sur internet, relayées massivement par la diaspora gambienne. Un exemple : pour les avocats du barreau de Banjul, l'ex-président a « trahi le pays ». Une fronde populaire qui pourrait aider la Cédéao à maintenir la pression sur Yahya Jammeh.y
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC