Il y avait deux marches et deux meetings avec des personnalités de chaque camp devant les manifestants.
L’opposition a réclamé l’organisation des élections locales dans les plus brefs délais. « La démocratie et l’Etat de droit sont sérieusement menacés, explique Lehady Vinagnon Soglo, président de la Renaissance du Bénin, formation qui a un ministre au gouvernement. Tout est mis en œuvre pour hypothéquer les prochaines élections. Nous exigeons des élections libres, transparentes, crédibles. »
Côté majorité présidentielle, on a expliqué que rien ne peut être fait sans la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) et que l’opposition est présente au sein de l’organe chargé de sa correction. Dans la soirée, Gustave Sonon, le ministre chargé des Relations avec les institutions a donné la version du gouvernement.
« Tous ceux qui ont marché, vérifiez, la solution se trouve dans leurs mains. Je veux parler de la classe politique. Nous avons atteint un niveau de manque de confiance entre les acteurs politiques, entre la société civile. Et c’est ça que nous allons travailler pour corriger. Pour nous, le dialogue c’est entre la mouvance et l’opposition. Le gouvernement est au centre. Il y a un facilitateur. »
Le ministre a annoncé une prochaine réunion avec des représentants de chaque tendance, afin de préparer le dialogue.
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