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« Vendredi XIII » au Sénégal

La journée de ce vendredi est plus que cruciale dans la vie sociopolitique du Sénégal. C’est ce vendredi 27 janvier que le Conseil constitutionnel va rendre son verdict final sur les différentes candidatures déposées sur ta table. Mais la plus surveillée comme de l’huile sur le feu, reste et demeure celle de Me Abdoulaye Wade, président sortant et candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds).



« Vendredi XIII » au Sénégal
La candidature de Me Wade est jugée par l’opposition et la société civile, réunie dans un mouvement appelé le M-23, d’anticonstitutionnel. Et ils restent « plus que jamais déterminés à empêcher au chef de l’Etat de briguer un 3ème mandat ».

Dans une intervention récente, ce dernier avait même laissé entendre que « son premier mandat commence en 2012 ». Car, selon lui, personnes ne maîtrisent la constitution mieux que lui, Me Abdoulaye Wade, « homme de droit par profession ». « C’est moi qui ai rédigé la constitution, et personne ne doit réclamer la paternité de cette rédaction », martèle dans la même allocution.

Tous les ingrédients sont réunis pour que cette journée du vendredi 27 janvier soit l’une des plus chaudes de l’histoire politique du Sénégal, peut être à l’image du 23 juin, journée aucours de laquelle le peuple sénégalais s’est levé comme un seul homme pour dire non au projet Me Wade qui lui permettrait d’être élu avec 24% des suffrages exprimés.

La déclaration du M-23, lors de son Assemblée générale à l’esplanade de la mairie de Guédiawaye, selon laquelle il n’envisage pas une présidentielle avec la participation du Président sortant, et la marche improvisée, ce jeudi, par les jeunes de la structure susnommée vers le domicile de Me Wade, au Point E, attestent de l’état d’esprit actuel des opposants qui ne semblent pas être apeurés par l’impressionnant dispositif mis en place à Dakar, selon le journal « Le Populaire ».

Les cinq sages du Conseil constitutionnel restent sous une forte pression de la part des deux camps (l’opposition et le pouvoir), pour certains observateurs, la destinée de la situation sociopolitique du Sénégal reste et demeure dans leur main. Pour l’heure, les dispositifs sécuritaires sont plus que jamais renforcés au niveau du Conseil constitutionnel et à quelques endroits stratégiques de la capitale.  


Vendredi 27 Janvier 2012 - 11:20


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