Yahya Jammeh se dit prêt à faire respecter la constitution gambienne même si cela nécessite d’entrer en guerre contre la CEDEAO. «Permettez moi de dire très clairement que nous sommes prêts à défendre notre pays contre toutes agression et il n’y aura pas de compromis à faire», menace-t-il.
Durant ce quart d’heure d’intervention, le président qui s'agrippe au pouvoir, s’est montré ferme et disposé à faire blocage aux recommandations de la CEDEAO qu’il considère comme une «insulte» à la souveraineté de son pays.
Pour lui, il n’est point question de quitter le pouvoir avant l’organisation de nouveau scrutin. «Nous demandons simplement que les Gambiens retournent aux urnes et choisissent leur présidents librement de manière claire», dit-il.
Jeudi, les membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont déployé des troupes en Gambie face au refus d’obtempérer de Yahya Jammeh.
«C’est vraiment incroyable que la CEDEAO tente par tous les moyens de faire accepter les résultats du 1er décembre. C’est totalement illégal, c’est une violation de principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats membres, ceci est pourtant bien écrit dans les clauses de la CEDEAO. Il s’agit en effet d’une déclaration de guerre et d’une insulte à notre constitution. Il est donc inacceptable cette violation flagrante de notre constitution», déclare Jammeh.
En face, la CEDEAO entend prendre «toutes les mesures nécessaires» pour résoudre l’impasse politique. Toutefois, le chef de sa commission, Marcel de Souza, a déjà averti qu’une intervention militaire pourrait être l’ultime recours afin de restaurer la volonté du peuple en cas d’échec de la médiation menée par le président du Nigéria Muhammadu Buhari, rappelle «Libération».
Durant ce quart d’heure d’intervention, le président qui s'agrippe au pouvoir, s’est montré ferme et disposé à faire blocage aux recommandations de la CEDEAO qu’il considère comme une «insulte» à la souveraineté de son pays.
Pour lui, il n’est point question de quitter le pouvoir avant l’organisation de nouveau scrutin. «Nous demandons simplement que les Gambiens retournent aux urnes et choisissent leur présidents librement de manière claire», dit-il.
Jeudi, les membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ont déployé des troupes en Gambie face au refus d’obtempérer de Yahya Jammeh.
«C’est vraiment incroyable que la CEDEAO tente par tous les moyens de faire accepter les résultats du 1er décembre. C’est totalement illégal, c’est une violation de principe de non-ingérence dans les affaires internes des Etats membres, ceci est pourtant bien écrit dans les clauses de la CEDEAO. Il s’agit en effet d’une déclaration de guerre et d’une insulte à notre constitution. Il est donc inacceptable cette violation flagrante de notre constitution», déclare Jammeh.
En face, la CEDEAO entend prendre «toutes les mesures nécessaires» pour résoudre l’impasse politique. Toutefois, le chef de sa commission, Marcel de Souza, a déjà averti qu’une intervention militaire pourrait être l’ultime recours afin de restaurer la volonté du peuple en cas d’échec de la médiation menée par le président du Nigéria Muhammadu Buhari, rappelle «Libération».
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