Jusqu'ici, le gouvernement de Salut national de l'islamo-conservateur Khalifa Ghweil était jugé la force la plus faible des trois gouvernements qui se disputent le contrôle de la Libye. L'attaque lancée vendredi au cœur du croissant pétrolier pourrait changer la donne.
Les forces du gouvernement de Bayda dirigées par Khalifa Haftar admettaient samedi avoir perdu le contrôle d'une partie de Ras Lanouf, mais tenir toujours le terminal pétrolier. La Brigade de défense de Benghazi, qui soutient Ghweil, assurait, elle, être maîtresse du site ainsi que celui de As-Sidrah, 30 km plus à l'ouest.
Selon les experts, la Brigade de défense de Benghazi n'est pas en capacité de tenir longtemps ses positions, car elle est sous armée, comparé aux hommes de Haftar qui l'encercle. Elle a néanmoins prouvé que le croissant pétrolier, aux mains de Haftar depuis septembre 2016 et par où transite 70% de l'or noir exporté, n'était pas inviolable.
Samedi, une autre milice proche de Ghweil a attaqué le siège de la compagnie nationale pétrolière à Tripoli. Le bâtiment est sous la protection du gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj, seul organe exécutif reconnu par la communauté internationale.
Les forces du gouvernement de Bayda dirigées par Khalifa Haftar admettaient samedi avoir perdu le contrôle d'une partie de Ras Lanouf, mais tenir toujours le terminal pétrolier. La Brigade de défense de Benghazi, qui soutient Ghweil, assurait, elle, être maîtresse du site ainsi que celui de As-Sidrah, 30 km plus à l'ouest.
Selon les experts, la Brigade de défense de Benghazi n'est pas en capacité de tenir longtemps ses positions, car elle est sous armée, comparé aux hommes de Haftar qui l'encercle. Elle a néanmoins prouvé que le croissant pétrolier, aux mains de Haftar depuis septembre 2016 et par où transite 70% de l'or noir exporté, n'était pas inviolable.
Samedi, une autre milice proche de Ghweil a attaqué le siège de la compagnie nationale pétrolière à Tripoli. Le bâtiment est sous la protection du gouvernement d'union nationale de Fayez al-Sarraj, seul organe exécutif reconnu par la communauté internationale.
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