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Les Etats-Unis pas encore prêts pour restreindre l'accès aux armes

Après la tuerie de lundi qui a fait 12 morts à Washington, toutes les bases américaines dans le monde vont revoir leurs procédures de sécurité. La société civile se mobilise aussi : le président de Starbuck (des cafétérias à travers le monde) a demandé aujourd’hui à ses clients de venir non armés dans ses cafétérias. Et les associations de familles contre les armes tentent de se faire entendre. Elles sont nombreuses, car aux Etats-Unis une fusillade par mois fait plus de 4 morts. Les élus ont toutefois toujours rejeté des textes qui limitent le droit de porter une arme, ou d’acquérir des armes automatiques.



Le président de Starbuck Howard Schultz ne veut pas de clients armés dans ses cafés. Reuters/Robert Sorbo
Le président de Starbuck Howard Schultz ne veut pas de clients armés dans ses cafés. Reuters/Robert Sorbo
Sur les cinquante Etats américains, seuls, sept ont vraiment limité, ou interdit le port d’armes. C’est dire si cette pratique est ancrée dans les mœurs, et dans la constitution. Le droit de porter une arme pour se défendre est inscrit dans le deuxième amendement. Ceux qui luttent pour une législation plus restrictive sont toutefois de plus en plus nombreux. Ils sont de plus en plus nombreux, car les victimes le sont aussi.
 
Après la tuerie de lundi à Washington, des associations de familles sont venues de tous les Etats-Unis interpeler les élus. Sandra Robinson a perdu son fils dans une fusillade alors qu’il rendait visite à sa grand-mère : « le crime est le crime, et quelque chose doit être fait contre cela. Tout le monde vous parle des droits du deuxième amendement, et nos enfants ? Ils avaient le droit de vivre. Nous voulons vous entendre. Ce qui se passe est un génocide aux Etats-Unis ! ».
 
Mal à l’aise, certains élus qui soutiennent le port d’arme libre se sont dits disposés à voter une loi pour un contrôle de la santé mentale des acquéreurs. Or tout le monde sait que cela est irréalisable.
Deux élus du Colorado qui tentaient de faire passer une loi contre les armes l’ont appris à leurs dépens. Ils ont été démis de leurs fonctions par un vote populaire financé et organisé par des lobbys comme la NRA. C’est dire si le chemin à parcourir sera long.

Source : Rfi.fr
 

Dépéche

Jeudi 19 Septembre 2013 - 13:46


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