Le recensement électoral doit commencer le 27 juin. Il doit durer un mois. Un mois pour effectuer un travail de titan: reconstituer les listes électorales détruites ou perdues pendant la crise.
Le problème majeur de ce processus électoral, c'est que le budget n'est toujours pas bouclé. Loin de là. Il manque toujours 18 millions de dollars. Mais l'Union européenne qui a déjà largement contribué au tour de table, et le PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement, qui a fourni moyens financiers et experts des élections à l'Autorité nationale des élections (ANE) cherchent comment réduire encore les coûts.
L'ANE a besoin de davantage de moyens explique Adrien Poussou, conseiller du PM et membre du comité stratégique de suivi des élections.
« Il faudrait renforcer les capacités de l’Autorité nationale des élections en personnel et en ressources financières, il faudrait aussi améliorer la sécurité sur l’ensemble du territoire nationale, il faudrait que les juges de la Cour constitutionnelle de transition soient renforcés en moyens matériels et financiers. Aujourd’hui il reste un gap de 49% à trouver pour boucler le budget des opérations électorales. Cela dit, la délégation de l’Union européenne à Bangui, le PNUD, qui met des experts à la disposition de l’ANE, sont en train de travailler à la possibilité de réduire le coût global de ce scrutin là. Ce sont ces préalables là, entre autre, qu’il faudrait être amenés à satisfaire, si nous voulons tenir ces délais. »
Les quelques 400 000 personnes réfugiés sur des sites dans les pays voisins voteront aussi assurent les autorités, qui veulent aller vite. Objectif : que la Centrafrique soit dotée de nouvelles institutions démocratiques avant le 31 décembre de cette année.
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