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Guinée: électricité et fuel pourraient payer la hausse des salaires des profs

Après un mois de tensions sociales, une sortie de crise a finalement été trouvée dans la nuit mardi 13 mars. Après la signature d’un accord surprise avec le gouvernement, les enseignants ont suspendu leur grève, déclenché le 12 février. Le syndicat SLECG réclamait et a obtenu des revalorisations de salaire. Pourtant, pendant les négociations l’État s’y opposait, faute de budget. Alors comment l’État va pouvoir respecter cet accord et payer les fonctionnaires ?



Satisfait, le syndicat SLECG affirme que les prochaines fiches de paye des enseignants augmenteront de 40% par rapport à celles de janvier 2018. Il faudra donc trouver dans les caisses de l’État 550 milliards de francs guinéens, soit 50 millions d’euros, explique Mohamed Lamine Doumbouya, le ministre du Budget.

« C'est une solution qui nous pousse à aller au-delà de nos limites financières. Nous allons devoir faire des coupes dans les budgets des différents secteurs, de la présidence jusqu'à tous les départements ministériels. L'autre chose, c'est que nous allons revoir les différents secteurs où l'Etat subventionne, notamment le secteur de l'électricité : il va falloir que nous fassions des coupes. Malheureusement, ça pourrait entraîner des coupures d'électricité par-ci ou par-là. Et puis cela peut nous pousser aussi à revoir le prix du carburant. »

Des conséquences pour le panier de la ménagère serait donc à prévoir. Mais c’est la crise sociale et les risques d’escalade de violences qui ont poussé les autorités à accepter la principale revendication financière des enseignants, disent-elles. Selon le leader de la grève, après presque cinq semaines d’arrêt les cours, reprendront normalement lundi prochain.

Rfi.fr

Jeudi 15 Mars 2018 - 10:08


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