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Tessalit, première attaque terroriste contre les casques bleus au Mali

Deux casques bleus tchadiens ont perdu la vie et quatre autres ont été grièvement blessés mercredi 23 octobre au matin à Tessalit, à l'extrême nord du Mali, près de la frontière avec l'Algérie. Un véhicule piégé a explosé à un barrage militaire à l'entrée de la ville. Selon la Minusma, trois civils ont aussi été blessés dans l'explosion, dont un enfant.



Tessalit, première attaque terroriste contre les casques bleus au Mali

C'est la troisième attaque  menée dans le nord du pays depuis fin septembre. C'est cependant la première fois que des soldats de la paix sont directement visés au Mali.

Selon le porte-parole de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma ), tout a débuté en fin de matinée ce mercredi 23 octobre. Une voiture piégée a explosé à un check-point tenu par des troupes onusiennes : des Tchadiens qui gardaient le bâtiment du cercle de Tessalit, les locaux de la préfecture.

Cette attaque intervient alors que l'administration doit se déployer prochainement à Tessalit où préfet et sous-préfet sont attendus d'ici la fin de la semaine. Un responsable de l'armée malienne en poste à Gao a assuré à l'AFP que quatre kamikazes ont été tués durant l'attaque et que des échanges de tirs entre jihadistes et soldats tchadiens ont suivi.

Le représentant spécial des Nations unies au Mali s'est dit choqué par cette attaque, qu'il condamne « fermement ». Il y a une semaine, face à la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord, Bert Koenders, avait lancé un appel pour des renforts en troupes et en matériel devant le Conseil de sécurité.
 

Un jihadiste malien derrière l'attaque
 

Sultan Ould Badi est un jihadiste de nationalité malienne. Il était très proche d’Abou Zeid, l’un des chefs algériens d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tué il y a quelques mois par les troupes franco-tchadiennes. C’est lui qui, au nom de tous les « moudjahidines du peuple », revendique cette attaque.

Sur place, les forces tchadiennes ont dû faire face à plusieurs opérations menées par les jihadistes de manière combinée. Après l’explosion du véhicule piégé, d’autres combattants ont ouvert le feu. Un peu plus tard, des tirs à l’arme lourde ont été entendus à sept kilomètres.
 

Les blessés civils et militaires ont été évacués par un vol militaire, mis à disposition par l’armée française, vers la localité de Gao.


Rfi.fr

Jeudi 24 Octobre 2013 - 10:42


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