Les réfugiés se sont présentés par milliers durant quatre jours à Dabanga, Doué, Iloué, Kabo,Fotokol et dans d'autres localités entre le nord de Maroua et le lac Tchad. Ils sont transférés à Kousséri vers l'est à la frontière avec le Tchad de l'autre côté et passent la nuit, au terme de huit heures de route, au camp de transit pour un pré-enregistrement et des examens médicaux.
Ils sont ensuite acheminésau camp de Minawao également à huit heures de route, mais cette fois-ci, vers le sud. Le camp compte déjà 32 000 réfugiés. Le HCR (Haut commissariat de Nations unies pour les réfugiés) a donc identifié un autre site à Gawar à un kilomètre pour édifier un autre camp.
En attendant, les nouveaux arrivés sont d'abord logés dans des hangars communautaires à raison de 80 personnes par abris, avant d'être placés dans un deuxième temps en tentes familiales. Mais le HCR peine à suivre le rythme, le sol rocailleux rend difficile les forages des puits, il faut faire appel en parallèle à des camions-citernes et il arrive que les chargements de nourriture en provenance du port de Douala accusent des retards de livraison.
Le HCR au Cameroun se réjouit de la forte implication des acteurs humanitaires et locaux, mais il reconnaît que les défis sont légion.
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