En à peine un mois, cette deuxième offensive lancée par les forces du général Haftar, le 15 octobre dernier, a déjà fait au moins 340 morts selon un décompte recueilli par l'AFP. Un décompte sans doute en dessous de la réalité notamment parce qu'il repose sur des sources hospitalières du Croissant Rouge.
Or les brigades islamistes soignent souvent elles-mêmes leurs combattants leurs pertes sont donc difficiles à évaluer précisément. Parmi les victimes, des civils tués par les bombardements, mais surtout une majorité de miliciens. Après des mois de combats, la première offensive terrestre et aérienne lancée mi-mai par les forces pro-Haftar s'était soldée par un échec. La coalition islamiste de Conseil de la Shura des révolutionnaires de Benghazi regroupant notamment les jihadistes d'Ansar al-Charia avait fini par passer maître de Benghazi au cours de l'été.
Cette fois, les forces pro-Haftar sont revenues à la charge avec le soutien de plusieurs unités de l'armée libyenne et de leurs blindés parvenant à reprendre aux brigades islamistes plusieurs quartiers de Benghazi désormais coupée en deux et dévastée par des combats de rue désormais quotidiens. La deuxième ville de Libye, dont l'aéroport est inutilisable depuis mai dernier et dont les accès routiers sont très difficiles, est par ailleurs menacée de pénurie en médicaments, en carburant et même en nourriture.
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