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Abou Abel Thiam de la Présidence juge « inacceptable » l’attitude de Moustapha Cissé Lô

Au palais de la République tout autant qu’au siège de l’Alliance pour la République, (Apr), on a peu goûté à la sortie du jour de Moustapha Cissé Lô sur les ondes de Sud Fm. Et certainement à Benno Bokk Yakaar où cette sortie a fait désordre. Interrogé, le porte-parole du président de la République, Abou Abel Thiam trouve « inacceptable que des responsables se donnent en spectacle à travers les médias pour tenter de saper l’autorité du président Macky Sall ou pour stigmatiser ses alliés politiques », selon le journal « Sud Quotidien ».



Abou Abel Thiam de la Présidence juge « inacceptable » l’attitude de Moustapha Cissé Lô
« Pour parler du cas spécifique de Moustapha Cissé Lô, il est inacceptable que des responsables se donnent en spectacle à travers les médias pour tenter de saper l’autorité du président Macky Sall ou pour stigmatiser ses alliés politiques. L’Apr est un parti démocratique ouvert où il est permis de poser toutes les questions et d’en discuter librement à travers les instances du parti », informe M. Thiam.

Pour lui, l’acte de M. Lô  n’est qu’une manière d’attirer sur soi en « étalant aussi publiquement des supposés différends ». « Cette attitude est condamnable et condamnée. Car ce n’est pas responsable et ce n’est pas un exemple qu’un responsable doit donner. Cela dit, à part les foucades de Moustapha Cissé Lô, le débat qu’entraînent nécessairement les investitures me parait tout à fait normal et saint. Il est tout à fait normal que les ambitions se fassent jour. La compétition est la règle en démocratie », selon Abou Abel Thiam.

En ce qui concerne le volet des appels entrants et des 50 milliards Fcfa que ces taxes devraient engrangées, M. Thiam répond par diplomatie. « Je crois qu’il faut comprendre la philosophie et l’état d’esprit de l’ère Macky Sall. Philosophie et état d’esprit fondamentalement axés sur la justice sociale. Au-delà de la restauration de la République, il s’agit ainsi de procéder à une remise à plat d’un certain nombre de choses. Parmi lesquelles, la correction des injustices et des hiatus dans la gouvernance publique, notamment dans ses aspects financiers. L’affaire des appels entrants a fait débat depuis la mesure inopportune de l’ancien pouvoir qui a consisté à imposer un peu plus indirectement ses concitoyens sur la base de leurs communications. Un impôt indirect qui a affecté lourdement le pouvoir d’achat des Sénégalais aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur » indique la voix de la Présidence.

Plus loin il ajoute : « Les Sénégalais étaient par ce biais frappés d’une taxe indirecte qui grevait encore leur maigre budget. Pis notre pays était mis à l’indexe au plan international avec cette taxation. On lui a même appliqué la réciprocité enchérissant le coût des appels aussi bien sortants qu’entrants ».


Lundi 7 Mai 2012 - 10:24


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