Dr Seydou Boucoum a vivement critiqué le secteur bancaire sénégalais, qu'il qualifie d'"archaïque". Invité de l'émission "Le Jury du dimanche" sur iRadio, l'économiste a soutenu que les banques au Sénégal ne jouent pas leur rôle de prise de risque, ce qui freine le développement économique et l'entrepreneuriat des jeunes.
Pour illustrer son propos, le Dr Boucoum a pris l'exemple des chauffeurs de Yango. « Combien de Sénégalais sont des chauffeurs de Yango ? De jeunes qui travaillent chaque jour, qui arrivent à payer leur Yango, mais qui n'ont pas de banque où ils peuvent aller pour se faire une voiture neuve », s'est-il interrogé.
Selon l'économiste, le travail de ces jeunes est une garantie en soi, puisque leur activité génère des revenus quotidiens. Cependant, les banques exigent des garanties, ce qui les empêche d'accéder au crédit et de progresser socialement.
Pour l’invité du JDD, Dr Boucoum, l'État a une part de responsabilité et doit se positionner comme garant pour ces jeunes. Il a également dénoncé le système des « promoteurs » qui possèdent des flottes de voitures et emploient de nombreux jeunes pour un salaire minimal, un modèle qu'il estime devoir cesser. Il a appelé les autorités à s'inspirer du modèle américain où la prise de risque est encouragée pour favoriser l'émergence d'une classe moyenne.
Pour illustrer son propos, le Dr Boucoum a pris l'exemple des chauffeurs de Yango. « Combien de Sénégalais sont des chauffeurs de Yango ? De jeunes qui travaillent chaque jour, qui arrivent à payer leur Yango, mais qui n'ont pas de banque où ils peuvent aller pour se faire une voiture neuve », s'est-il interrogé.
Selon l'économiste, le travail de ces jeunes est une garantie en soi, puisque leur activité génère des revenus quotidiens. Cependant, les banques exigent des garanties, ce qui les empêche d'accéder au crédit et de progresser socialement.
Pour l’invité du JDD, Dr Boucoum, l'État a une part de responsabilité et doit se positionner comme garant pour ces jeunes. Il a également dénoncé le système des « promoteurs » qui possèdent des flottes de voitures et emploient de nombreux jeunes pour un salaire minimal, un modèle qu'il estime devoir cesser. Il a appelé les autorités à s'inspirer du modèle américain où la prise de risque est encouragée pour favoriser l'émergence d'une classe moyenne.