La santé financière du Sénégal est au cœur d'une vive inquiétude. Invité de l’émission Jury du dimanche (JDD), Youssou Diallo, président du club Sénégal émergent et ancien PCA de la SONACOS SA, a lancé un avertissement quant à la gestion actuelle des finances publiques du pays. Selon lui, la situation est en voie de devenir « hors de contrôle », exposant le Sénégal à de « lourdes conséquences économiques » et fragilisant sa stabilité.
M. Diallo pointe du doigt une détérioration préoccupante, matérialisée par un « recours permanent au marché financier » et des « tensions sur le trésor public ». Ces indicateurs, affirme-t-il, sont des signes clairs d'une gestion défaillante. Il impute principalement cette crise à une « grosse maladresse » de l'actuel Premier ministre, faisant référence à la récente conférence de presse où le chef du gouvernement avait évoqué l'existence d'une « dette cachée » ou « hors bilan ». « Quelqu'un comme moi s'est défendu d'un poste pour dire qu'il a marqué un but contre son camp. Les gens vont vivre les conséquences sous peu », a déclaré Youssou Diallo.
L'ancien PCA de la SONACOS SA a soutenu que l'intention du Premier ministre, Ousmane Sonko, de « se venger sur [ses] adversaires politiques » en dévoilant publiquement des informations financières sensibles, a eu un effet boomerang dévastateur. « Le tort qu'il a posé n'a pas été un tort posé à Macky Sall ou à l’APR (Alliance pour la République, ancien.parti au pouvoir), mais ça a été un tort posé au Sénégal, et aujourd'hui nous sommes en train de le vivre. Notre notation a été dégradée... Aujourd'hui, des pays comme la Guinée et consort, je n'ai rien contre la Guinée, mais elles sont mieux notées que vous », a-t-il insisté.
Youssou Diallo a concédé que la situation des finances publiques n'était « pas très bonne » au départ, citant les importants investissements réalisés par l'ancien régime. Toutefois, il a défendu le bilan du Président Macky Sall, jugeant que le simple fait d'avoir laissé le Sénégal comme pays pétrolier et gazier « doit suffire pour rendre le bilan [...] positif en dépit de tout ». Le contraste est frappant, selon lui, entre cet héritage et les actuelles « tensions de trésorerie » et le niveau d'endettement.
M. Diallo a également émis de sérieux doutes sur la cohérence de la politique économique du nouveau gouvernement, notamment en ce qui concerne le financement de son plan de redressement : Le gouvernement prétend financer son plan à 93% sur la base de ressources endogènes. M. Diallo a affirmé que « ce qui n'est pas le cas ». Alors que le gouvernement évoque la levée d'un Eurobond et d'un Diaspora bond, il procède quelques jours plus tard à un « appel public à l'épargne », dénotant, selon l'analyste, de « des errements » dans la stratégie.
En conclusion, Youssou Diallo a réitéré son alerte sur la situation d’endettement du pays, soulignant l'obligation pour le Sénégal d'emprunter sur le marché financier « presque tous les mois » pour faire face à ses engagements, surtout si l'on prend en compte la fameuse « dette cachée ».
M. Diallo pointe du doigt une détérioration préoccupante, matérialisée par un « recours permanent au marché financier » et des « tensions sur le trésor public ». Ces indicateurs, affirme-t-il, sont des signes clairs d'une gestion défaillante. Il impute principalement cette crise à une « grosse maladresse » de l'actuel Premier ministre, faisant référence à la récente conférence de presse où le chef du gouvernement avait évoqué l'existence d'une « dette cachée » ou « hors bilan ». « Quelqu'un comme moi s'est défendu d'un poste pour dire qu'il a marqué un but contre son camp. Les gens vont vivre les conséquences sous peu », a déclaré Youssou Diallo.
L'ancien PCA de la SONACOS SA a soutenu que l'intention du Premier ministre, Ousmane Sonko, de « se venger sur [ses] adversaires politiques » en dévoilant publiquement des informations financières sensibles, a eu un effet boomerang dévastateur. « Le tort qu'il a posé n'a pas été un tort posé à Macky Sall ou à l’APR (Alliance pour la République, ancien.parti au pouvoir), mais ça a été un tort posé au Sénégal, et aujourd'hui nous sommes en train de le vivre. Notre notation a été dégradée... Aujourd'hui, des pays comme la Guinée et consort, je n'ai rien contre la Guinée, mais elles sont mieux notées que vous », a-t-il insisté.
Youssou Diallo a concédé que la situation des finances publiques n'était « pas très bonne » au départ, citant les importants investissements réalisés par l'ancien régime. Toutefois, il a défendu le bilan du Président Macky Sall, jugeant que le simple fait d'avoir laissé le Sénégal comme pays pétrolier et gazier « doit suffire pour rendre le bilan [...] positif en dépit de tout ». Le contraste est frappant, selon lui, entre cet héritage et les actuelles « tensions de trésorerie » et le niveau d'endettement.
M. Diallo a également émis de sérieux doutes sur la cohérence de la politique économique du nouveau gouvernement, notamment en ce qui concerne le financement de son plan de redressement : Le gouvernement prétend financer son plan à 93% sur la base de ressources endogènes. M. Diallo a affirmé que « ce qui n'est pas le cas ». Alors que le gouvernement évoque la levée d'un Eurobond et d'un Diaspora bond, il procède quelques jours plus tard à un « appel public à l'épargne », dénotant, selon l'analyste, de « des errements » dans la stratégie.
En conclusion, Youssou Diallo a réitéré son alerte sur la situation d’endettement du pays, soulignant l'obligation pour le Sénégal d'emprunter sur le marché financier « presque tous les mois » pour faire face à ses engagements, surtout si l'on prend en compte la fameuse « dette cachée ».