
En quittant sa maison familiale pour se rendre à l'école, H.F.B, élève en classe de 4e au CEM de Bambilor, ne savait pas qu'il avait rendez-vous avec la mort. Selon les témoignages recueillis, il a été violemment blessé à la tête par son camarade de classe S.D, utilisant un bout de tuyau en métal. Les faits se sont déroulés lundi dernier à 14 h 30, après la sortie des classes, à l'issue d'une bagarre. Séparés une première fois, S.D., n'ayant pas digéré la correction reçue, est allé chercher le tuyau en métal. H.F.B, pris par surprise, a reçu le coup mortel à la tête et s'est effondré, perdant beaucoup de sang.
Ce dernier a été transporté au poste de santé de Bambilor, puis transféré au centre de santé de Sangalkam, avant d'être évacué à l'Hôpital Idrissa Pouye (ex-CTO) de Grand-Yoff, où il a été admis aux urgences. Après trois (3) jours dans le coma, il a succombé à ses blessures, rapporte L'Observateur.
Les habitants de Bambilor, bouleversés par ce drame, rapportent que les deux élèves étaient voisins de palier et que ce n'était pas leur première altercation. Après le décès de H.F.B, la gendarmerie locale a immédiatement arrêté S.D. et poursuit actuellement son enquête.
Ce drame remet en lumière la problématique persistante de la violence en milieu scolaire. Pour certains acteurs du système éducatif, ce phénomène installe la peur et la psychose dans les écoles publiques sénégalaises. Le professeur Khalifa Sarr, médiateur pédagogique, a récemment écrit une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale, soulignant la nécessité d'une analyse approfondie pour éradiquer cette violence. Il affirme que la simple condamnation par les autorités ne suffit pas.
Selon M. Sarr, il est crucial de diagnostiquer les causes internes et externes de cette violence, nombreuses et variées, qui ont pénétré les établissements scolaires. « Des mécanismes pour des solutions opérationnelles doivent être mis en place à tous les niveaux pour mieux appréhender ce phénomène sans complaisance », défend-il.
Ce dernier a été transporté au poste de santé de Bambilor, puis transféré au centre de santé de Sangalkam, avant d'être évacué à l'Hôpital Idrissa Pouye (ex-CTO) de Grand-Yoff, où il a été admis aux urgences. Après trois (3) jours dans le coma, il a succombé à ses blessures, rapporte L'Observateur.
Les habitants de Bambilor, bouleversés par ce drame, rapportent que les deux élèves étaient voisins de palier et que ce n'était pas leur première altercation. Après le décès de H.F.B, la gendarmerie locale a immédiatement arrêté S.D. et poursuit actuellement son enquête.
Ce drame remet en lumière la problématique persistante de la violence en milieu scolaire. Pour certains acteurs du système éducatif, ce phénomène installe la peur et la psychose dans les écoles publiques sénégalaises. Le professeur Khalifa Sarr, médiateur pédagogique, a récemment écrit une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale, soulignant la nécessité d'une analyse approfondie pour éradiquer cette violence. Il affirme que la simple condamnation par les autorités ne suffit pas.
Selon M. Sarr, il est crucial de diagnostiquer les causes internes et externes de cette violence, nombreuses et variées, qui ont pénétré les établissements scolaires. « Des mécanismes pour des solutions opérationnelles doivent être mis en place à tous les niveaux pour mieux appréhender ce phénomène sans complaisance », défend-il.