Grosse désillusion ce jeudi 27 novembre à Ouagadougou pour la famille de Maître Guy Hervé Kam. L'avocat et leader du mouvement politique Sens a vu son pourvoi en cassation pour une remise en liberté rejeté.
Guy Hervé Kam a été arrêté en août 2024 et mis en examen pour « complot contre la sûreté de l'État » et « association de malfaiteurs ». Il a depuis été placé au secret avant d'être transféré à la Maison d'arrêt et de correction des armées, où ses avocats et sa famille ont pu le visiter.
C'est ce jeudi 27 novembre vers 8 heures et en l'absence du prévenu que la Cour de cassation a statué. Le collectif d'une vingtaine d'avocats attendait le délibéré de la Cour, présidée par Pascal Bamouni.
La défense du leader politique arguait que le parquet n'avait apporté aucun argument pouvant indiquer des indices « graves et concordants » depuis plus d'un an. Ces éléments attesteraient que l'ex-leader du Balai citoyen a participé à un complot contre la junte au pouvoir.
Il s'agit, selon les avocats de Guy Hervé Kam, d'une arrestation abusive et d'une détention illégale et ils demandaient l'invalidation des ordonnances de mise en examen. Si le premier président de la Cour de cassation a jugé les arguments recevables sur la forme, il les a cependant rejetés sur le fond. On ne connait pas pour le moment les arguments avancés par l'instance supérieure de justice burkinabè, qui seront transmis dans les prochains jours aux avocats. En attendant, Guy Hervé Kam va entamer son seizième mois de prison.
Guy Hervé Kam a été arrêté en août 2024 et mis en examen pour « complot contre la sûreté de l'État » et « association de malfaiteurs ». Il a depuis été placé au secret avant d'être transféré à la Maison d'arrêt et de correction des armées, où ses avocats et sa famille ont pu le visiter.
C'est ce jeudi 27 novembre vers 8 heures et en l'absence du prévenu que la Cour de cassation a statué. Le collectif d'une vingtaine d'avocats attendait le délibéré de la Cour, présidée par Pascal Bamouni.
La défense du leader politique arguait que le parquet n'avait apporté aucun argument pouvant indiquer des indices « graves et concordants » depuis plus d'un an. Ces éléments attesteraient que l'ex-leader du Balai citoyen a participé à un complot contre la junte au pouvoir.
Il s'agit, selon les avocats de Guy Hervé Kam, d'une arrestation abusive et d'une détention illégale et ils demandaient l'invalidation des ordonnances de mise en examen. Si le premier président de la Cour de cassation a jugé les arguments recevables sur la forme, il les a cependant rejetés sur le fond. On ne connait pas pour le moment les arguments avancés par l'instance supérieure de justice burkinabè, qui seront transmis dans les prochains jours aux avocats. En attendant, Guy Hervé Kam va entamer son seizième mois de prison.