Les partis burundais d'opposition n'avaient jamais pu parler d'une seule voix jusqu'ici, malgré de nombreuses tentatives de créer une grande coalition de l'opposition. Ils ont buté à chaque fois sur le choix du candidat unique de l'opposition, chaque chef de parti se jugeant être le meilleur du lot.
Ils étaient ainsi une dizaine à vouloir se présenter à la présidentielle de 2015, avant de tous la boycotter suite la décision de Pierre Nkurunziza de briguer un 3e mandat qui a plongé depuis le Burundi dans une grave crise politique.
Cette fois, le représentant d'Agathon Rwasa, le leader de l'opposition interne, à ces discussions, estime qu'ils ont appris de la crise. « Il était temps, après deux ans de désunion et de tâtonnement, confie Aimé Magera. Je crois que c’est une nécessité absolue. Tout le monde a compris qu’il faut une synergie pour bloquer Nkurunziza. »
Mais déjà, certains leaders du Cnared, la plate-forme qui regroupe l'opposition en exil, ont tapé du poing, en dénonçant un processus de réunification qui les exclut, au grand dam de leurs militants, souvent déçus par leurs leaders.
Le porte-parole de cette plate-forme de l'opposition en exil Pancrace Cimpaye, s'est voulu rassurant : « Pour la première fois, le peuple burundais a été fier de cette démarche de Nairobi, qui est en train de trancher avec ces accusations d’hier, d’ego, de luttes d’influence, et Nkurunziza doit faire attention.»
Le président burundais est donc prévenu, mais Bujumbura qui assure qu'il n'y a plus de crise au Burundi, n'a pas daigné réagir à la réunification de ses oppositions.
Ils étaient ainsi une dizaine à vouloir se présenter à la présidentielle de 2015, avant de tous la boycotter suite la décision de Pierre Nkurunziza de briguer un 3e mandat qui a plongé depuis le Burundi dans une grave crise politique.
Cette fois, le représentant d'Agathon Rwasa, le leader de l'opposition interne, à ces discussions, estime qu'ils ont appris de la crise. « Il était temps, après deux ans de désunion et de tâtonnement, confie Aimé Magera. Je crois que c’est une nécessité absolue. Tout le monde a compris qu’il faut une synergie pour bloquer Nkurunziza. »
Mais déjà, certains leaders du Cnared, la plate-forme qui regroupe l'opposition en exil, ont tapé du poing, en dénonçant un processus de réunification qui les exclut, au grand dam de leurs militants, souvent déçus par leurs leaders.
Le porte-parole de cette plate-forme de l'opposition en exil Pancrace Cimpaye, s'est voulu rassurant : « Pour la première fois, le peuple burundais a été fier de cette démarche de Nairobi, qui est en train de trancher avec ces accusations d’hier, d’ego, de luttes d’influence, et Nkurunziza doit faire attention.»
Le président burundais est donc prévenu, mais Bujumbura qui assure qu'il n'y a plus de crise au Burundi, n'a pas daigné réagir à la réunification de ses oppositions.