Le président de la République, Macly Sall a pris certaines mesures en cette période de la pandémie du Covid-19. La dernière, qui date du week-end dernier, est relative aux mesures fiscales en soutien aux entreprises avec une enveloppe de 200 milliards de F Cfa. Mamour Fall, expert-comptable et coordonnateur du comité d’urgence Covid-19 du Club des investisseurs du Sénégal, s’est exprimé sur cette ordonnance à l’émission « Objection » de ce dimanche 26 avril sur Iradio.
Selon lui, cette ordonnance apporte quelque chose que le Club des investisseurs du Sénégal avait même demandé dans les propositions qu’ils ont faites à l’Etat.
« C’est de dire dans les mesures alternatives au licenciement par exemple, la mise en chômage technique, l’Etat demande à ce que les salaires payés au personnel en cette période de chômage technique ne puissent pas être inférieurs à 70 % », a-t-il avancé. Non sans rappeler la proposition que lui et ses camarades du Club des investisseurs avaient faites à l’Etat.
« Notre demande était la suivante : puisque ce salaire est dans une période de crise, il ne faudrait pas que l’Etat demande le paiement de l’impôt qui est assis sur ces salaires-là. Ce qu’on appelle les retenues à la source sur les impôts dus par salariés », a-t-il rappelé.
Et cette deuxième ordonnance, a souligné M. Fall, « justement donne droit à cette demande. C’est-à-dire que l’Etat accepte de renoncer au paiement des impôts dus sur les salaires. En clair une entreprise qui se met en chômage technique et qui verse 70, 75 ou 80 % de salaires à ces employés n’aura pas à payer l’impôt dû, l’Etat lui en fait une subvention ».
Par ailleurs, l’invité de Iradio est d’avis qu’on ne peut pas mesurer encore l’étendue des dégâts liés à la pandémie du Covid19.
« Quand on est dans un champ comme celui-là, dans un champ de crise, on ne peut pas mesurer l’ampleur des dégâts. On ne peut que le faire au fur et à mesure », a-t-il soutenu.
Pour lui, la démarche que le gouvernement avait adoptée au départ, notamment d’aider les secteurs directement impactés n’était pas des meilleures. « Le seul problème est que ce contexte lui-même est difficile parce que, à part le tourisme, la restauration, d’autres secteurs où l’affaire est superstitieuse par les mesures de fermeture, la baisse des activités se fait de manière progressive. Dans certains cas, de manière très brutale, par exemple dans le secteur du Btp, on dit : arrêter le chantier. Quand on dit à un chef d’entreprise d’arrêter les activités, cela veut dire qu’il y a plus de décompte possible, le personnel est démobilisé, le chantier est purement et simplement fermé », a-t-il conclu.
Selon lui, cette ordonnance apporte quelque chose que le Club des investisseurs du Sénégal avait même demandé dans les propositions qu’ils ont faites à l’Etat.
« C’est de dire dans les mesures alternatives au licenciement par exemple, la mise en chômage technique, l’Etat demande à ce que les salaires payés au personnel en cette période de chômage technique ne puissent pas être inférieurs à 70 % », a-t-il avancé. Non sans rappeler la proposition que lui et ses camarades du Club des investisseurs avaient faites à l’Etat.
« Notre demande était la suivante : puisque ce salaire est dans une période de crise, il ne faudrait pas que l’Etat demande le paiement de l’impôt qui est assis sur ces salaires-là. Ce qu’on appelle les retenues à la source sur les impôts dus par salariés », a-t-il rappelé.
Et cette deuxième ordonnance, a souligné M. Fall, « justement donne droit à cette demande. C’est-à-dire que l’Etat accepte de renoncer au paiement des impôts dus sur les salaires. En clair une entreprise qui se met en chômage technique et qui verse 70, 75 ou 80 % de salaires à ces employés n’aura pas à payer l’impôt dû, l’Etat lui en fait une subvention ».
Par ailleurs, l’invité de Iradio est d’avis qu’on ne peut pas mesurer encore l’étendue des dégâts liés à la pandémie du Covid19.
« Quand on est dans un champ comme celui-là, dans un champ de crise, on ne peut pas mesurer l’ampleur des dégâts. On ne peut que le faire au fur et à mesure », a-t-il soutenu.
Pour lui, la démarche que le gouvernement avait adoptée au départ, notamment d’aider les secteurs directement impactés n’était pas des meilleures. « Le seul problème est que ce contexte lui-même est difficile parce que, à part le tourisme, la restauration, d’autres secteurs où l’affaire est superstitieuse par les mesures de fermeture, la baisse des activités se fait de manière progressive. Dans certains cas, de manière très brutale, par exemple dans le secteur du Btp, on dit : arrêter le chantier. Quand on dit à un chef d’entreprise d’arrêter les activités, cela veut dire qu’il y a plus de décompte possible, le personnel est démobilisé, le chantier est purement et simplement fermé », a-t-il conclu.