Ce jeudi 8 janvier se tiendra la seconde audience dans l'affaire du faux portant sur la création des Chambres Africaines Extraordinaires, qui oppose Mme Aminata Touré, ancien Ministre de la Justice et l'ancien président Tchadien Hussein Habré. Pour rappel lors de l'audience précédente du 27 Novembre 2014, il y a eu présentation de la consignation et la défense a informé le tribunal de la citation de témoins qui sont des députés de l'Assemblée Nationale, membres de la commission des lois.
Cette citation est importante dans la mesure où lors du passage de la loi portant création des CAE à l'Assemblée Nationale, de nombreux députés ont interpellé l'ancien ministre de la Justice Mme Touré sur la question des pouvoirs qu'elle prétendait avoir, l'invitant même à le leur présenter. Ce que n'a pu faire la ministre, selon la défense de Habré.
D'après les conseils de l'ancien chef de l'Etat Tchadien, la position de Mme Touré était de dire qu'elle ne reconnaît pas la compétence du Tribunal, car en étant ancien ministre, elle affirme que seule la haute cour de justice est compétente pour la juger.
« Cette position de Mme Touré ne pourra être défendue par son avocat que si elle se présente devant le Tribunal. Son refus de se présenter à la justice pour simplement éclairer le Tribunal laisse supposer sa gêne par rapport à la régularité de la procédure qu'elle a initiée et conduite pour la création des CAE » lance les avocats de Habré.
Au sujet de la compétence du Tribunal qu'elle ne reconnaît pas, la défense se dit « étonnée car la plainte déposée contre le Ministre Sidiki Kaba pour injures, a été déclarée recevable et une décision de justice a été rendue. Même si les avocats de Habré pensent que celle-ci est choquante, dans la mesure où le juge a estimé que le fait que le ministre Sidiki Kaba est traité le Président Habré de "bourreau du peuple tchadien" ne pouvait être considéré comme des propos outrageants.
Cette citation est importante dans la mesure où lors du passage de la loi portant création des CAE à l'Assemblée Nationale, de nombreux députés ont interpellé l'ancien ministre de la Justice Mme Touré sur la question des pouvoirs qu'elle prétendait avoir, l'invitant même à le leur présenter. Ce que n'a pu faire la ministre, selon la défense de Habré.
D'après les conseils de l'ancien chef de l'Etat Tchadien, la position de Mme Touré était de dire qu'elle ne reconnaît pas la compétence du Tribunal, car en étant ancien ministre, elle affirme que seule la haute cour de justice est compétente pour la juger.
« Cette position de Mme Touré ne pourra être défendue par son avocat que si elle se présente devant le Tribunal. Son refus de se présenter à la justice pour simplement éclairer le Tribunal laisse supposer sa gêne par rapport à la régularité de la procédure qu'elle a initiée et conduite pour la création des CAE » lance les avocats de Habré.
Au sujet de la compétence du Tribunal qu'elle ne reconnaît pas, la défense se dit « étonnée car la plainte déposée contre le Ministre Sidiki Kaba pour injures, a été déclarée recevable et une décision de justice a été rendue. Même si les avocats de Habré pensent que celle-ci est choquante, dans la mesure où le juge a estimé que le fait que le ministre Sidiki Kaba est traité le Président Habré de "bourreau du peuple tchadien" ne pouvait être considéré comme des propos outrageants.