La pandémie de la Fièvre de la vallée du rift (FVR) continue de s'étendre au Sénégal, avec un bilan humain de plus en plus lourd. Dix-neuf décès ont été signalés jusqu'à présent, suscitant une vive inquiétude au sein de la population et des autorités. Face à cette menace, une mesure préventive drastique a été prise avec l'interdiction temporaire de la vente de lait caillé et de ses dérivés.
Si cette décision est jugée nécessaire par les autorités sanitaires pour contenir la propagation du virus, elle a des répercussions immédiates et dramatiques sur l'économie rurale. De nombreux vendeurs et éleveurs se retrouvent plongés dans une profonde détresse économique, voyant leur principale source de revenus s'arrêter net.
Adja Dienaba Sidibé, présidente du directoire national des femmes en élevage, a tiré la sonnette d'alarme et fustigé la gestion de la crise. « Dès le début de l'arrivée de l'épidémie de la Vallée du Rift, nous avons alerté toutes les organisations d'éleveur... passé dans les radios communautaires, de porte à porte et même dans les groupes WhatsApp à sensibiliser les éleveurs, surtout ceux qui sont au niveau de la base, pour les préparer, les conscientiser, tout faire pour lutter contre cette maladie dans leur zone », a-t-elle souligné.
Elle pointe du doigt la lenteur de la campagne de vaccination, un élément crucial pour stopper l'épidémie au niveau du bétail, principale source de contamination. « Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est la lenteur de la campagne de vaccination... Nous avons souhaité qu'il y ait vraiment une mobilisation, une campagne de masse dans tous les villages, dans tous les départements, pour qu'on puisse sauver le château du Sénégal, d'autant plus que c'est notre épargne, c'est notre budget », a-t-elle noté.
Les conséquences économiques sont déjà palpables. « Aujourd'hui, les femmes sont restées en rade parce qu'elles ne peuvent pas vendre leur lait, elles ne peuvent pas vendre leurs petits ruminants à cause de cette épidémie qui vient de surgir au niveau des régions, et ça continue à s'étaler dans d'autres régions avec les mortalités humaines, ce qui est le plus grave, ce qu'on n'a presque jamais vu au Sénégal », a-t-elle poursuivi avec émotion. Elle rappelle que les précédentes épidémies n'avaient pas entraîné un tel nombre de décès humains.
En conclusion, Adja Dienaba Sidibé a martelé que « l'économie rurale de l'éleveur est à genoux. C'est le portefeuille de la femme en élevage pendant l'hivernage, c'est avec cela que les exploitations familiales se nourrissent. Donc aujourd'hui, vraiment, nous avons le cœur serré pour la lutte contre cette maladie et pour que ça ne s'étale pas au niveau de toutes les régions », rapporte Iradio.
Si cette décision est jugée nécessaire par les autorités sanitaires pour contenir la propagation du virus, elle a des répercussions immédiates et dramatiques sur l'économie rurale. De nombreux vendeurs et éleveurs se retrouvent plongés dans une profonde détresse économique, voyant leur principale source de revenus s'arrêter net.
Adja Dienaba Sidibé, présidente du directoire national des femmes en élevage, a tiré la sonnette d'alarme et fustigé la gestion de la crise. « Dès le début de l'arrivée de l'épidémie de la Vallée du Rift, nous avons alerté toutes les organisations d'éleveur... passé dans les radios communautaires, de porte à porte et même dans les groupes WhatsApp à sensibiliser les éleveurs, surtout ceux qui sont au niveau de la base, pour les préparer, les conscientiser, tout faire pour lutter contre cette maladie dans leur zone », a-t-elle souligné.
Elle pointe du doigt la lenteur de la campagne de vaccination, un élément crucial pour stopper l'épidémie au niveau du bétail, principale source de contamination. « Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est la lenteur de la campagne de vaccination... Nous avons souhaité qu'il y ait vraiment une mobilisation, une campagne de masse dans tous les villages, dans tous les départements, pour qu'on puisse sauver le château du Sénégal, d'autant plus que c'est notre épargne, c'est notre budget », a-t-elle noté.
Les conséquences économiques sont déjà palpables. « Aujourd'hui, les femmes sont restées en rade parce qu'elles ne peuvent pas vendre leur lait, elles ne peuvent pas vendre leurs petits ruminants à cause de cette épidémie qui vient de surgir au niveau des régions, et ça continue à s'étaler dans d'autres régions avec les mortalités humaines, ce qui est le plus grave, ce qu'on n'a presque jamais vu au Sénégal », a-t-elle poursuivi avec émotion. Elle rappelle que les précédentes épidémies n'avaient pas entraîné un tel nombre de décès humains.
En conclusion, Adja Dienaba Sidibé a martelé que « l'économie rurale de l'éleveur est à genoux. C'est le portefeuille de la femme en élevage pendant l'hivernage, c'est avec cela que les exploitations familiales se nourrissent. Donc aujourd'hui, vraiment, nous avons le cœur serré pour la lutte contre cette maladie et pour que ça ne s'étale pas au niveau de toutes les régions », rapporte Iradio.