Le secteur de la transformation artisanale du poisson au Sénégal connaît une révolution technologique majeure avec l'introduction de 76 fours écologiques « Nopalé ». Cette initiative, portée par ENDA Énergie en partenariat avec la coopération allemande GIZ et le ministère des Affaires étrangères de la Norvège, représente un investissement de 400 000 euros (260 millions de F CFA) et bénéficie directement à un secteur employant 75% de femmes. Ce mercredi, un atelier de restitution a été organisé à Dakar.
Maïmouna Diouf, coordinatrice de projet à Enda Énergie, a souligné l'objectif de MAFVA : « MAFVA est un projet qui vise la transformation des produits halieutiques dans le cadre du fumage de poisson. Comme vous le savez tous, nous sommes au Sénégal et que le projet vise le sous-secteur de la transformation qui est un secteur féminin, si je peux le dire ainsi. On a au moins 75% des femmes qui sont employées dans ce secteur-là et qui utilisaient des équipements rudimentaires tels que les fours traditionnels. Et ce projet entre dans cette perspective de transformer la filière artisanale de poissons. C’est dans ce cadre que nous avons installé des fours Nopalé pour permettre aux femmes d’avoir des technologies durables. ».
Le projet, d'une durée de six mois, s'est déployé sur trois sites pilotes : Penthioum Sénégal à Thiaroye, Kayar et Maling. « Aujourd'hui, nous avons le plaisir de présenter les résultats de ce projet, dans lequel nous avons non seulement travaillé sur la technologie des fours. Nous avons installé 76 fours Nopalé en collaboration avec la GIZ, grâce au financement du ministère norvégien des Affaires étrangères. Nous avons également accompagné les femmes dans le transport, la formation à l'hygiène et à la qualité, ainsi que dans l'organisation et la gestion administrative », a précisé Maïmouna Diouf.
Un impact positif sur l'environnement et la productivité
Christophe Massina, Directeur de Giz/Endev, partenaire du projet, a mis en lumière le rôle de la coopération allemande. « Nous avons constaté que le fumage du poisson nécessitait une quantité importante de bois de chauffage et contribuait fortement aux émissions de gaz à effet de serre. C'est la raison pour laquelle nous avons développé une nouvelle technologie avec les groupements de femmes et le centre de recherche SIRAR afin de mettre au point une méthode beaucoup plus efficace». Il a également salué l'engagement de l'ambassade de Norvège, qui a financé cette mise à l'échelle à hauteur de « 400 000 euros ».
Représentant la ministre des Pêches, Tafsir Mouhamadou Dieng a confirmé que ce projet permettra de diminuer la consommation de bois et la pollution de l'air. « Ce qui était une des principales causes des difficultés rencontrées par les femmes », a-t-il ajouté, soulignant l'engagement du ministère dans la cause féminine.
Diaba Diop, présidente du réseau des femmes transformatrices et mareyeuses au Sénégal et bénéficiaire du projet, a témoigné de l'impact concret des fours Nopalé. « Aujourd’hui, avec les effets du changement climatique et tous les problèmes que nous rencontrons, comme la raréfaction des ressources et l’exploitation abusive du bois, je pense que les fours Nopalé sont arrivés à point. Ils nous permettent de réduire la consommation tout en facilitant le travail. En moins de 30 minutes, nous pouvons fumer le poisson »
Elle a également mis en avant le soutien du projet dans le domaine des énergies renouvelables (énergie solaire pour les sites de transformation) et la logistique (motos-tricycles pour le transport des produits). « Avant ce projet, nous faisions le braisage au sol. Or, cette pratique est interdite. Avec ce four, nous avons constaté une augmentation significative de la production, contrairement aux anciennes pratiques. Ces fours peuvent contenir une tonne », a conclu Diaba Diop, illustrant la transformation positive apportée par le projet MAFVA.
Maïmouna Diouf, coordinatrice de projet à Enda Énergie, a souligné l'objectif de MAFVA : « MAFVA est un projet qui vise la transformation des produits halieutiques dans le cadre du fumage de poisson. Comme vous le savez tous, nous sommes au Sénégal et que le projet vise le sous-secteur de la transformation qui est un secteur féminin, si je peux le dire ainsi. On a au moins 75% des femmes qui sont employées dans ce secteur-là et qui utilisaient des équipements rudimentaires tels que les fours traditionnels. Et ce projet entre dans cette perspective de transformer la filière artisanale de poissons. C’est dans ce cadre que nous avons installé des fours Nopalé pour permettre aux femmes d’avoir des technologies durables. ».
Le projet, d'une durée de six mois, s'est déployé sur trois sites pilotes : Penthioum Sénégal à Thiaroye, Kayar et Maling. « Aujourd'hui, nous avons le plaisir de présenter les résultats de ce projet, dans lequel nous avons non seulement travaillé sur la technologie des fours. Nous avons installé 76 fours Nopalé en collaboration avec la GIZ, grâce au financement du ministère norvégien des Affaires étrangères. Nous avons également accompagné les femmes dans le transport, la formation à l'hygiène et à la qualité, ainsi que dans l'organisation et la gestion administrative », a précisé Maïmouna Diouf.
Un impact positif sur l'environnement et la productivité
Christophe Massina, Directeur de Giz/Endev, partenaire du projet, a mis en lumière le rôle de la coopération allemande. « Nous avons constaté que le fumage du poisson nécessitait une quantité importante de bois de chauffage et contribuait fortement aux émissions de gaz à effet de serre. C'est la raison pour laquelle nous avons développé une nouvelle technologie avec les groupements de femmes et le centre de recherche SIRAR afin de mettre au point une méthode beaucoup plus efficace». Il a également salué l'engagement de l'ambassade de Norvège, qui a financé cette mise à l'échelle à hauteur de « 400 000 euros ».
Représentant la ministre des Pêches, Tafsir Mouhamadou Dieng a confirmé que ce projet permettra de diminuer la consommation de bois et la pollution de l'air. « Ce qui était une des principales causes des difficultés rencontrées par les femmes », a-t-il ajouté, soulignant l'engagement du ministère dans la cause féminine.
Diaba Diop, présidente du réseau des femmes transformatrices et mareyeuses au Sénégal et bénéficiaire du projet, a témoigné de l'impact concret des fours Nopalé. « Aujourd’hui, avec les effets du changement climatique et tous les problèmes que nous rencontrons, comme la raréfaction des ressources et l’exploitation abusive du bois, je pense que les fours Nopalé sont arrivés à point. Ils nous permettent de réduire la consommation tout en facilitant le travail. En moins de 30 minutes, nous pouvons fumer le poisson »
Elle a également mis en avant le soutien du projet dans le domaine des énergies renouvelables (énergie solaire pour les sites de transformation) et la logistique (motos-tricycles pour le transport des produits). « Avant ce projet, nous faisions le braisage au sol. Or, cette pratique est interdite. Avec ce four, nous avons constaté une augmentation significative de la production, contrairement aux anciennes pratiques. Ces fours peuvent contenir une tonne », a conclu Diaba Diop, illustrant la transformation positive apportée par le projet MAFVA.