Le président du Conseil national du patronat du Sénégal (CNP), Baïdy Agne, a récemment lancé un appel vibrant au secteur privé national pour une union des forces, afin de capitaliser sur les opportunités économiques majeures du pays, notamment dans les secteurs de l'énergie et de la finance.
Lors d'une récente déclaration, Baïdy Agne a recommandé que les entreprises sénégalaises se regroupent pour devenir une force de proposition dans l'exploitation des gisements gaziers de Yakaar-Teranga. L'objectif est de consolider les acteurs nationaux, y compris les ICS (Industries Chimiques du Sénégal) et d'autres potentiels partenaires comme Petrosen ou même l'éventuelle implication de Dangote (qui opère déjà au Nigeria), afin de peser dans les discussions.
« L'objectif, les ICS qui y sont déjà, et d'autres entreprises peut-être comme Petrosen, éventuellement Dangoté qui le fait aussi au Nigeria, de se regrouper déjà pour être une force de proposition, jusqu'à même peut-être se positionner en relation avec les gens de Petrosen, sur le gaz to power, sur l'exploration, l'exploitation de Gisement Yakaar-Teranga », a déclaré Baïdy Agne.
Cette initiative répond à l'intention exprimée de développer une « position de Sénégalais » pour manifester un intérêt concret à prendre part à l'exploitation de cette ressource stratégique.
Faire de Dakar un « hub financier » Africain
Le président du CNP a également mis en exergue l'impératif de créer un financement endogène pour les grands projets nationaux. Il a proposé de positionner Dakar comme un véritable hub financier pour l'Afrique de l'Ouest, tirant parti des atouts locaux. « L'idée de faire de Dakar une place financière, c'est-à-dire un hub financier avec les banques que nous avons, les assurances que nous avons, la nouvelle technologie que nous maîtrisons... Je pense que si nous élisons Dakar comme hub financier, ça pourra nous aider à développer du financement endogène pour le financement des projets majeurs», a-t-il expliqué.
Ce regroupement financier servirait de « bras financier » pour l'agenda de transformation du pays, assurant que l'attractivité d'une place financière locale génère les capitaux nécessaires sur place. Enfin, Baïdy Agne a insisté sur l'énorme potentiel de la production durée (fertilisants) grâce à l'arrivée du gaz sénégalais. Si les ICS en produisent déjà via l'acide sulfurique, l'exploitation du gaz ouvre la voie à une augmentation drastique des capacités, visant près de 1 million de tonnes. « L'arrivée du gaz au Sénégal apporte des opportunités nouvelles où on peut aller à des niveaux de capacité presque à 1 million de tonnes, ce qui ferait du Sénégal un des premiers pays producteurs d'urée. Donc qui réglerait tous nos problèmes d'agriculture », a-t-il affirmé.
Selon lui, ce projet permettrait non seulement de régler les besoins agricoles internes et d'assurer de meilleures performances, mais aussi de régler le problème des pays du continent et même d'aller plus loin à l'export. Il a conclu en soulignant que ce « bon projet » doit être rapidement mis en œuvre par le secteur privé national.
Lors d'une récente déclaration, Baïdy Agne a recommandé que les entreprises sénégalaises se regroupent pour devenir une force de proposition dans l'exploitation des gisements gaziers de Yakaar-Teranga. L'objectif est de consolider les acteurs nationaux, y compris les ICS (Industries Chimiques du Sénégal) et d'autres potentiels partenaires comme Petrosen ou même l'éventuelle implication de Dangote (qui opère déjà au Nigeria), afin de peser dans les discussions.
« L'objectif, les ICS qui y sont déjà, et d'autres entreprises peut-être comme Petrosen, éventuellement Dangoté qui le fait aussi au Nigeria, de se regrouper déjà pour être une force de proposition, jusqu'à même peut-être se positionner en relation avec les gens de Petrosen, sur le gaz to power, sur l'exploration, l'exploitation de Gisement Yakaar-Teranga », a déclaré Baïdy Agne.
Cette initiative répond à l'intention exprimée de développer une « position de Sénégalais » pour manifester un intérêt concret à prendre part à l'exploitation de cette ressource stratégique.
Faire de Dakar un « hub financier » Africain
Le président du CNP a également mis en exergue l'impératif de créer un financement endogène pour les grands projets nationaux. Il a proposé de positionner Dakar comme un véritable hub financier pour l'Afrique de l'Ouest, tirant parti des atouts locaux. « L'idée de faire de Dakar une place financière, c'est-à-dire un hub financier avec les banques que nous avons, les assurances que nous avons, la nouvelle technologie que nous maîtrisons... Je pense que si nous élisons Dakar comme hub financier, ça pourra nous aider à développer du financement endogène pour le financement des projets majeurs», a-t-il expliqué.
Ce regroupement financier servirait de « bras financier » pour l'agenda de transformation du pays, assurant que l'attractivité d'une place financière locale génère les capitaux nécessaires sur place. Enfin, Baïdy Agne a insisté sur l'énorme potentiel de la production durée (fertilisants) grâce à l'arrivée du gaz sénégalais. Si les ICS en produisent déjà via l'acide sulfurique, l'exploitation du gaz ouvre la voie à une augmentation drastique des capacités, visant près de 1 million de tonnes. « L'arrivée du gaz au Sénégal apporte des opportunités nouvelles où on peut aller à des niveaux de capacité presque à 1 million de tonnes, ce qui ferait du Sénégal un des premiers pays producteurs d'urée. Donc qui réglerait tous nos problèmes d'agriculture », a-t-il affirmé.
Selon lui, ce projet permettrait non seulement de régler les besoins agricoles internes et d'assurer de meilleures performances, mais aussi de régler le problème des pays du continent et même d'aller plus loin à l'export. Il a conclu en soulignant que ce « bon projet » doit être rapidement mis en œuvre par le secteur privé national.