Le «droit à l'oubli» des internautes européens n'a pas de portée mondiale pour les moteurs de recherche comme Google, mais concerne cependant la totalité des États membres de l'UE, a estimé mardi la justice européenne. Cette décision donne raison à Google dans son litige, en France, face à la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil), qui lui a infligé en 2016 une amende de 100 000 euros, lui reprochant de limiter ce «droit à l'oubli» aux seules versions européennes du moteur de recherche.