C'est parti pour un bras de fer entre les avocats de Karim Wade et la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI). Suite à l'expulsion de Me El Hadji Amadou Sall, le pool des avocats de Karim Wade, face à la presse, entend boycotter le procès.
«J’ai prêté serment en 1982, j’en suis aujourd’hui en 33 ans de barre. Pour la première fois, j’ai vu un événement tragique. Un président de tribunal qui ne se contente pas de priver un avocat de parole mais qui demande son expulsion. Et qui va jusqu’à demander aux forces de l’ordre d’expulser l’avocat. J’en suis outré et meurtri. Nous avons tous réagi pour dire que s’ils expulsaient Amadou Sall dont l’ancienneté n’est pas négligeable. Il a aussi fait, 33 ans de barre et qui a été Garde des sceaux, ministre de la Justice,…Nous avons dit qu’il fallait nous expulser aussi. Nous avons un corps qui a des règles, la première, c’est la solidarité. C’est cette solidarité dont nous avons fait montre, d’abord en s’opposant à l’expulsion, deuxièmement en l’accompagnant lorsque l’expulsion a été exécutée.
On prive aujourd’hui quelqu’un qui a énormément besoin d’avocats, de défense. C’est une violation très grave des droits de la défense. Mais surtout l’exigence d’un procès équitable. Il était plus simple pour le président de laisser Me Sall poser ses questions et de dire au témoin de ne pas répondre. Mais vous l’avez vu avec ses commentaires parlant d’avocat mauvais, de bon avocat ; des choses inacceptables. C’est l’occasion pour nous d’interpeller le monde de la justice, les organisations des droits de l’homme, tous ceux qui sont épris de justice sur les conséquences graves d’un tel acte, on n’expulse jamais un avocat. On peut lui retirer la parole…Cela se fait dans le cadre du procès le plus médiatisé de l’histoire du Sénégal.
Qu’est-ce que voulez faire Amadou Sall, c’est simple, au lieu de poser directement une question, il a voulu d’abord faire ressortir les réalisations qui ont été celles de ministre d’Etat Karim Wade au moment où il était en fonction. Mais aussi placer ses questions dans un contexte pour que tout monde puisse comprendre. Mais, on a refusé qu’il en soit ainsi. Nous lui sommes totalement solidaire, nous ne retournerons pas dans la salle tant que des garanties sérieuses ne seront pas apportées pour un bon déroulement de ce procès dans les conditions d’exigence d’une justice équitable, de la prise en compte des droits de la défense. Il faut régler cet incident, il faudrait qu’on nous laisse faire notre travail », déclare la défense de Wade-fils par la voix de Me Madické Niang.
«J’ai prêté serment en 1982, j’en suis aujourd’hui en 33 ans de barre. Pour la première fois, j’ai vu un événement tragique. Un président de tribunal qui ne se contente pas de priver un avocat de parole mais qui demande son expulsion. Et qui va jusqu’à demander aux forces de l’ordre d’expulser l’avocat. J’en suis outré et meurtri. Nous avons tous réagi pour dire que s’ils expulsaient Amadou Sall dont l’ancienneté n’est pas négligeable. Il a aussi fait, 33 ans de barre et qui a été Garde des sceaux, ministre de la Justice,…Nous avons dit qu’il fallait nous expulser aussi. Nous avons un corps qui a des règles, la première, c’est la solidarité. C’est cette solidarité dont nous avons fait montre, d’abord en s’opposant à l’expulsion, deuxièmement en l’accompagnant lorsque l’expulsion a été exécutée.
On prive aujourd’hui quelqu’un qui a énormément besoin d’avocats, de défense. C’est une violation très grave des droits de la défense. Mais surtout l’exigence d’un procès équitable. Il était plus simple pour le président de laisser Me Sall poser ses questions et de dire au témoin de ne pas répondre. Mais vous l’avez vu avec ses commentaires parlant d’avocat mauvais, de bon avocat ; des choses inacceptables. C’est l’occasion pour nous d’interpeller le monde de la justice, les organisations des droits de l’homme, tous ceux qui sont épris de justice sur les conséquences graves d’un tel acte, on n’expulse jamais un avocat. On peut lui retirer la parole…Cela se fait dans le cadre du procès le plus médiatisé de l’histoire du Sénégal.
Qu’est-ce que voulez faire Amadou Sall, c’est simple, au lieu de poser directement une question, il a voulu d’abord faire ressortir les réalisations qui ont été celles de ministre d’Etat Karim Wade au moment où il était en fonction. Mais aussi placer ses questions dans un contexte pour que tout monde puisse comprendre. Mais, on a refusé qu’il en soit ainsi. Nous lui sommes totalement solidaire, nous ne retournerons pas dans la salle tant que des garanties sérieuses ne seront pas apportées pour un bon déroulement de ce procès dans les conditions d’exigence d’une justice équitable, de la prise en compte des droits de la défense. Il faut régler cet incident, il faudrait qu’on nous laisse faire notre travail », déclare la défense de Wade-fils par la voix de Me Madické Niang.