​Loi cadre: l'Etat et le SAES se retrouvent enfin

Le gouvernement et le Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur (SAES) ont signé, lundi à Dakar, 12 sur les 13 articles que compte la loi cadre sur les universités.



Le procès verbal remis à la presse, indique: «A l’issue des travaux, la commission technique paritaire a trouvé des accords sur 12 articles. Seul l’article 3, relatif à la détermination des places disponibles dans les universités a donné lieu à un désaccord entre le gouvernement et le SAES ». Les amendements dudit syndicat concernent 13 articles sur les 22 que compte la loi cadre sur les universités. « Cet accord qui compte toutes les parties prenantes constitue un jalon dans l’histoire de notre pays. Il nous engage à tous et nous interpelle à faire de l’université un cadre d’excellence, moteur de l’émergence », affirme Mansour Sy.


Le ministre du Travail de poursuivre: «Chaque point de revendication, un accord a été trouvé. Et, il nous appartient de créer les conditions optimales pour que l’université se retrouve dans un espace social pacifié et apaisé ». Avant de souligner: «C’est seulement par le dialogue et la concertation que l’on peut arriver à quelque chose. Le président de la République l’a compris et nous a instruit dés le départ d'être ouverts au dialogue et à la concertation ». Il a également précisé que le nombre d'étudiants et d'enseignants a été augmenté dans le Conseil d'administration des université dont le chiffre s'élève à 20 membres.


Le secrétaire général du SAES, Ababacar Sadikh Ndiaye, a, pour sa part, dit "sa fierté d’appartenir à un pays tel que le Sénégal où le gouvernement est ouvert au dialogue". "Le gouvernement a compris qu’il vaut mieux voter une loi consensuelle qui permet de mettre en route les grands projets du gouvernement dans un espace apaisé », déclare-t-il.  Le syndicaliste reste, en effet, "convaincu que le Sénégal est un et doit rester un pays leader en Afrique avec des ressources humaines de qualité qui ne demandent qu’à être exaltées ou mises dans des conditions minimales ».


«Les intérêts d’aucune catégorie n’ont été laissés en rade pendant les négociations. Qu’il s’agisse des étudiants, du personnel administratif et technique, tous les aspects liés à l’amélioration des conditions de travail, à l’aménagement d’un cadre d’épanouissement capable de permettre à notre enseignement supérieur de retrouver la place qui devait être la sienne dans les parades des institutions internationales », sert Iba Der Thiam.


Mardi 17 Mars 2015 09:31


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