La question de la drogue est primordiale au Sénégal. C’est la raison pour laquelle, a déclaré le directeur du diplôme d’addictologie Pr Habib Thiam, il est nécessaire de mettre en œuvre un diplôme prenant en charge les consommateurs accros.
«La question de la drogue est une question fondamentale au niveau du Sénégal vue l’ampleur des dégâts sur le plan social, médical et économique. Donc, il était temps qu’on puisse mettre dans l’échiquier médical sénégalais un certain nombre de spécialistes en particulier en ce qui concerne la prise en charge de l’addiction, c’est-à-dire, la consommation abusive de substance psychoactive», a informé Pr Thiam.
«Quand nous allons sur le terrain pour voir les personnes qui prennent la drogue, nous leur donnons des seringues pour qu’ils puissent l’utiliser », a-t-il ajouté. Avant d’expliquer que : «c’est parce que le policier qui nous a vu donner une seringue à un toxicomane peut nous dire que nous l’incitons à prendre la drogue alors que nous, si on ne le fait pas, il utilise la même seringue que tous les autres vingt (20) personnes ont utilisé. Et, s’il y a une seule personne qui a une infection VIH, les autres personnes seront contaminées».
A l’en croire, cette pratique ne figure pas dans les dispositions juridiques du Sénégal. D'où son appel pour, «qu’on puisse voir comment nous pouvons intégrer cette disposition juridique en texte de loi pour nous donner beaucoup plus de liberté à agir».
Venu assister au lancement, le représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a informé que «27% des prisonniers sont liés à la consommation de la drogue».
«La question de la drogue est une question fondamentale au niveau du Sénégal vue l’ampleur des dégâts sur le plan social, médical et économique. Donc, il était temps qu’on puisse mettre dans l’échiquier médical sénégalais un certain nombre de spécialistes en particulier en ce qui concerne la prise en charge de l’addiction, c’est-à-dire, la consommation abusive de substance psychoactive», a informé Pr Thiam.
«Quand nous allons sur le terrain pour voir les personnes qui prennent la drogue, nous leur donnons des seringues pour qu’ils puissent l’utiliser », a-t-il ajouté. Avant d’expliquer que : «c’est parce que le policier qui nous a vu donner une seringue à un toxicomane peut nous dire que nous l’incitons à prendre la drogue alors que nous, si on ne le fait pas, il utilise la même seringue que tous les autres vingt (20) personnes ont utilisé. Et, s’il y a une seule personne qui a une infection VIH, les autres personnes seront contaminées».
A l’en croire, cette pratique ne figure pas dans les dispositions juridiques du Sénégal. D'où son appel pour, «qu’on puisse voir comment nous pouvons intégrer cette disposition juridique en texte de loi pour nous donner beaucoup plus de liberté à agir».
Venu assister au lancement, le représentant de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a informé que «27% des prisonniers sont liés à la consommation de la drogue».